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Des droits de douane américains généralisés sur les biens importés seraient le pire scénario s’ils entraient en vigueur.
Des droits de douane américains généralisés sur les biens importés seraient le pire scénario s’ils entraient en vigueur mardi, selon le président et chef de la direction de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
Mais Dan Kelly affirme que, même si le président américain Donald Trump accordait un autre sursis de dernière minute, la menace et l’incertitude persistantes continueraient d’infliger des dommages économiques.
Il ajoute que certaines petites et moyennes entreprises cherchent à trouver d’autres fournisseurs aux États-Unis et que plusieurs ont mis un frein à leurs projets d’expansion.
De son côté, Matthew Holmes, chef des politiques publiques à la Chambre de commerce du Canada, avance que chaque jour où les droits de douane sont maintenus à distance représente un gain de 3,6 milliards $ pour l’économie canadienne, mais que les menaces persistantes érodent également la confiance et l’investissement.
Jim Kilpatrick, leader mondial pour la chaîne d’approvisionnement et les opérations réseau chez Deloitte Canada, dit qu’il prévient ses clients depuis des mois de prendre au sérieux la menace des droits de douane américains.
Il explique que certaines entreprises se sont précipitées pour faire traverser leurs marchandises à la frontière avant leur entrée en vigueur possible, et il conseille aux entreprises de revoir leurs obligations contractuelles si elles font des affaires transfrontalières.