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«On n'aura pas le choix pour notre économie», a-t-il admis en point de presse, mercredi, lors du caucus présessionnel de son parti à Thetford Mines.
Bien que le chef libéral Marc Tanguay reconnaisse que les immigrants mettent de la pression sur les services sociaux, il affirme du même souffle que le Québec n'aura pas le choix d'en prendre plus dans les prochaines années afin de pallier la pénurie de main-d'œuvre.
«On n'aura pas le choix pour notre économie», a-t-il admis en point de presse, mercredi, lors du caucus présessionnel de son parti à Thetford Mines.
En citant des chiffres de la Commission des partenaires du marché du travail, le chef libéral a affirmé: «Il est clair que nous, c'est 1,6 million de travailleurs additionnels dont on a besoin pour les prochaines années. Il faut travailler là-dessus.»
«On est le parti de l’économie. On s’assoit avec les acteurs économiques. Vous en avez besoin de combien? Dans quelle région? Qu’en est-il des écoles? Des soins de santé? Des services de garde? De l’habitation?», a ajouté M. Tanguay.
«Aujourd’hui, il faut travailler sur celles et ceux, les 500 000 qui sont au Québec et on doit faire en sorte de répondre aux besoins.»
Il y a actuellement plus d’un demi-million d’immigrants temporaires au Québec. Le chef libéral affirme qu’il faut tout d'abord bien répondre à leurs besoins.
Il martèle que les problèmes d’intégration des immigrants sont la faute du gouvernement Legault.
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Lors de la précédente campagne électorale en 2022, le Parti libéral du Québec avait fixé ses cibles d'immigration permanente à 70 000 nouveaux arrivants par année.
Le député libéral Monsef Derraji juge que la question des seuils de l'immigration est aujourd'hui un «faux débat».
«Il n'est plus question de seuils. Les seuils c'est fini avec M. Legault. Si quelqu'un au Québec croit encore qu'un parti va être sérieux en 2026 en disant: "je vais ramener ça à 100 000 ou 120 000 ou 20 000 ou zéro" ; je pense qu'il a l'obligation de refaire ses devoirs», a-t-il lancé en mêlée de presse.
«Quand on voit que le gouvernement caquiste a changé les règles de l'immigration depuis son arrivée au pouvoir, il fallait s'y attendre qu'il allait y avoir une pression sur les services publics», a ajouté M. Derraji.
Il a déploré que le gouvernement Legault exclue dans sa planification plusieurs catégories d'immigrants, dont les travailleurs étrangers temporaires, qui sont en forte augmentation.
Mercredi dernier, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a dit que son parti allait réévaluer ses seuils d'immigration permanente, actuellement fixés à 35 000 nouveaux arrivants par année, arguant que la situation avait beaucoup changé depuis la dernière élection.