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Les institutions littéraires du Canada s'unissent à l'approche d'une annonce attendue concernant des droits de douane réciproques.
Les institutions littéraires du Canada s'unissent à l'approche d'une annonce attendue concernant des droits de douane réciproques sur les importations américaines, qui pourraient inclure des livres.
Les petites et grandes librairies, les bibliothèques et les éditeurs réclament que les livres soient retirés de la liste des produits fabriqués aux États-Unis assujettis aux droits de douane du gouvernement canadien.
Le directeur général de l'Association des éditeurs canadiens, Jack Illingworth, indique que la majorité des livres vendus au Canada sont importés. Les droits de douane auraient donc un impact important sur une industrie où les marges sont déjà minces.
M. Illingworth affirme que les livres et d'autres biens culturels canadiens ne sont actuellement pas assujettis aux droits de douane américains, mais que le Congrès pourrait changer la situation si le Canada imposait sa propre taxe sur les importations de livres.
Par ailleurs, une lettre conjointe adressée au premier ministre Mark Carney par l'Association des libraires indépendants du Canada et la présidente et directrice générale d'Indigo, Heather Reisman, fait valoir que les effets de ces droits de douane seraient «dévastateurs».
La lettre indique que les libraires canadiens seraient particulièrement désavantagés par les droits de douane, car «des concurrents américains, comme Amazon, les contourneraient probablement en tirant parti de leur réseau de distribution nord-américain et de leurs capacités d'impression à la demande».
Le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada a également demandé au gouvernement d'exempter les livres.
Dans une lettre adressée au ministère des Finances, la directrice générale du Conseil, Mary Chevreau, explique qu'un droit de douane de 25 % «coûterait collectivement des millions de dollars aux bibliothèques canadiennes et représenterait une réduction d'au moins 10 % des budgets déjà sous pression».