Début du contenu principal.
Les travaux ont été interrompus près de deux semaines en raison de la présence de moisissure dans un corridor de service où travaillaient des ouvriers.
Les travaux de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine ont repris lundi après avoir été interrompus près de deux semaines en raison de la présence de moisissure dans un corridor de service où travaillaient des ouvriers.
C'est ce qu'a annoncé en matinée le ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Le ministère soutient que des analyses ont été faites et des mesures de sécurité supplémentaires ajoutées afin que les travailleurs puissent oeuvrer dans un environnement sécuritaire.
C’est l’entreprise responsable des travaux Renouveau La Fontaine (RLF), en collaboration avec la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), qui ont déterminé les mesures à prendre.
On indique que certains employés porteront des masques de type N95 dans un «secteur spécifique» du corridor de service touché par le problème de moisissure. Il s’agit d’une mesure temporaire «en attendant l’application d’un protocole spécifique de nettoyage», indique-t-on.
Le ministère affirme qu’il est encore trop tôt pour évaluer les possibles répercussions de la suspension des travaux dans le tunnel sur l’échéancier, en grande partie à l’arrêt depuis le 1er août dernier.
Pendant cet arrêt, les travaux à l’extérieur du tunnel avaient quant à eux pu continuer normalement.
En entrevue avec la Presse canadienne lundi, le responsable du dossier santé-sécurité à la FTQ-Construction, Simon Lévesque, a expliqué que la Santé publique s'occupait aussi du dossier maintenant.
«La Santé publique fait le suivi au niveau du rapport qui a été émis. Ils vont valider si tout est conforme. C'est très satisfaisant. Pour les travailleurs, ça c'est une sécurité. Ça prouve qu'on prend les choses au sérieux, qu'on veut s'assurer que les mesures correctives qui ont été mises en place sont bonnes. Et ça, c'est très important pour rassurer nos travailleurs», a commenté M. Lévesque.
Lorsqu'ils ont exercé leur droit de refus, des travailleurs avaient éprouvé divers symptômes comme de l'essoufflement, un saignement de nez ou une sinusite, rapporte M. Lévesque.