Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Société

D'autres paramédics appelés à se prononcer sur un mandat de grève

Le litige avec les différents employeurs porte sur la rémunération, les heures supplémentaires et le régime de retraite.

Trois ambulances sont en file près d'un hôpital de Montréal, le 10 janvier 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson
Trois ambulances sont en file près d'un hôpital de Montréal, le 10 janvier 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson
Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne

Des techniciens ambulanciers paramédicaux vont bientôt être appelés à se prononcer sur un mandat de grève.

Il s'agit de paramédics membres de syndicats rattachés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), qui est affiliée à la CSN.

La fédération syndicale veut négocier le renouvellement des conventions collectives à la fois pour différentes coopératives ambulancières où elle a des membres, des entreprises privées et Urgences-Santé, qui couvre Montréal et Laval.

Le mandat de grève qui sera sollicité en est un de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.

Le temps de tenir des assemblées, «on espère avoir le mandat de grève en poche le 17 mai», a affirmé jeudi Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la FSSS.

Services essentiels

Toutefois, toute grève dans le secteur ambulancier est soumise aux dispositions sur le maintien des services essentiels. Et ces services sont très élaborés, vu l'importance névralgique de ce secteur.

Le Tribunal administratif du travail a déjà été appelé à se prononcer à plusieurs occasions sur ces services essentiels dans le domaine ambulancier.

À titre d'exemple, en décembre dernier, alors que d'autres paramédics de la Fraternité des travailleurs du préhospitalier — une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ — avaient annoncé un débrayage, le Tribunal avait statué que «tous les appels de priorité 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 seront traités de la façon habituelle, de même que toutes les interventions impromptues. Tous les effectifs de paramédics seront comblés comme prévu aux horaires de jour, de soir, de nuit, de faction».

Dans le cas de la FSSS aussi, c'est le Tribunal administratif du travail qui devra juger si les services essentiels éventuellement proposés par l'organisation syndicale — si elle obtient son mandat de grève — sont suffisants. M. Gagnon évoque des moyens de pression touchant le lavage des véhicules, les formulaires à remplir et le travail effectué par des cadres.

Le litige avec les différents employeurs porte sur la rémunération, les heures supplémentaires et le régime de retraite.

M. Gagnon rapporte que, dans certains cas, il manque de paramédics, dans d'autres il manque de véhicules et dans d'autres d'heures de service.

Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne