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Le nombre de soldats en opération sur ce territoire a atteint un de ses plus bas totaux depuis le début de la guerre.
L'armée israélienne a annoncé dimanche qu'elle retirait certaines de ses troupes du sud de la bande de Gaza. Le nombre de soldats en opération sur ce territoire a atteint un de ses plus bas totaux depuis le début de la guerre, il y a six mois.
Ces troupes pourront récupérer et se préparer en vue de futures opérations, même si un nombre important de militaires vont demeurer ailleurs à Gaza, ont déclaré des sources militaires israéliennes. La 98e division de parachutistes était en activité dans les environs de Khan Younis, un château fort du Hamas qui est dans le collimateur de l'armée israélienne depuis les récents mois.
Israël a juré de mener une offensive terrestre pour s'emparer de Rafah, la ville la plus australe de Gaza, considérée comme la dernière forteresse du Hamas. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré à ses ministres qu'une victoire signifie «une élimination complète du Hamas de toute la bande de Gaza, y compris à Rafah.»
Rafah abrite quelque 1,4 million de personnes, plus de la moitié de l'ensemble de la population de Gaza. La perspective d'une offensive contre la ville préoccupe la communauté internationale, notamment les États-Unis, qui a réclamé un plan crédible visant à protéger les civils.
John Kirby, un porte-parole de la Maison-Blanche, a déclaré à ABC que les États-Unis croyaient que ce retrait ne vise qu'à faire reposer des troupes qui sont sur le terrain depuis quatre mois. Il ne croit pas qu'il s'agit là d'une indication d'une prochaine offensive menée par ces troupes.
L'armée israélienne avait déjà retiré sans tambour ni trompette des troupes du nord de Gaza.
Des négociations afin de conclure un cessez-le-feu contre la libération des otages détenus par le Hamas devaient reprendre dimanche au Caire. La délégation israélienne, menée par le patron du Mossad, l'agence de renseignement de l'État hébreu, doit partir pour la capitale égyptienne, selon une source israélienne.
«Israël est prêt à conclure une entente, mais Israël n'est pas prêt à rendre les armes», a lancé M. Nétanyahou. Selon lui, la pression internationale exercée contre son pays «ne fait qu'endurcir la position du Hamas».