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«Je ne sais pas pourquoi.»
Des inspecteurs du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) se sont vus refuser l'accès au campement propalestinien de l'Université McGill, jeudi, alors qu'ils allaient faire un contrôle de sécurité.
Le SIM a indiqué qu'il existait un accord avec les manifestants selon lequel ses agents de prévention des incendies seraient autorisés à pénétrer sur le site situé sur le terrain inférieur de l'université, mais lorsqu'ils se sont présentés vers 14h, «l'accès ne leur a pas été accordé», a expliqué Guy Lapointe, porte-parole du SIM.
«Je ne sais pas pourquoi.»
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Lapointe a expliqué que la visite faisait partie d'une inspection de routine visant à s'assurer que le campement ne présentait aucun risque d'incendie ou de danger pour les personnes qui y séjournent.
Entre-temps, le SIM s'est dit préoccupé par le fait qu'il n'a pas été autorisé à effectuer le contrôle de sécurité sur le site.
«Nous ne savons pas exactement quelle est la situation à l'intérieur du campement, quel type d'installation ils ont, les grilles de feu, les barbecues, ou tout autre appareil au propane qu'ils peuvent avoir sous les tentes, ou des situations qui pourraient être des risques d'incendie très sérieux», a précisé M. Lapointe.
«C'est pourquoi nous espérons pouvoir obtenir leur coopération et inspecter toute la zone pour nous assurer qu'elle est sûre pour tout le monde», a-t-il ajouté.
Au moment d'écrire ces lignes, CTV n'a pas réussi à joindre un représentant des manifestants pour obtenir un commentaire.
Le SIM a contacté le Service de police de Montréal après l'incident survenu jeudi. Le corps policier n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
Le SIM tentera à nouveau de contacter le groupe de manifestants pour «trouver un accord afin qu'ils puissent inspecter», mais il n'est pas clair quand cela se produira, a rapporté M. Lapointe.