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International

Des frappes israéliennes ont tué au moins 17 personnes dans la bande de Gaza

De la fumée s'élève après une explosion dans la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le vendredi 4 avril 2025.
De la fumée s'élève après une explosion dans la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le vendredi 4 avril 2025.
/ Associated Press

Des frappes israéliennes ont tué plus d'une dizaine de personnes dans la bande de Gaza tôt vendredi, alors qu'Israël déployait des troupes terrestres supplémentaires dans le territoire palestinien pour intensifier son offensive contre le Hamas.

Au moins 17 personnes, dont certaines d'une même famille, ont été tuées lors d'une frappe aérienne sur la ville de Khan Younès, dans le sud du pays, selon le personnel hospitalier. Quelques heures plus tard, des personnes fouillaient encore les décombres à la recherche de survivants.

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Cette attaque survient à la suite de plusieurs jours de frappes israéliennes qui ont fait au moins 100 morts, dans le cadre de l'intensification des opérations visant à faire pression sur le Hamas pour qu'il libère ses otages. Vendredi, Israël a annoncé avoir lancé une opération terrestre dans le nord de l'enclave palestinienne afin d'étendre sa zone de sécurité.

L'armée israélienne avait diffusé des ordres d'évacuation draconiens pour certaines parties du nord de la bande de Gaza avant les opérations terrestres prévues. Le bureau humanitaire de l'ONU a indiqué qu'environ 280 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas le mois dernier.

Israël s'est engagé au cours des derniers jours à s'emparer de vastes portions du territoire palestinien et à établir un nouveau corridor de sécurité.

Pour faire pression sur le Hamas, Israël a imposé un blocus d'un mois sur la nourriture, le carburant et l'aide humanitaire, laissant les civils confrontés à de graves pénuries alors que les réserves s'amenuisent. Il s'agit d'une tactique que les groupes de défense des droits de la personne qualifient de crime de guerre. 

Israël a soutenu, plus tôt cette semaine, que suffisamment de nourriture était entrée dans la bande de Gaza pendant une trêve de six semaines pour subvenir aux besoins des quelque deux millions de Palestiniens du territoire pendant une longue période.

Le Hamas affirme qu'il ne libérera les 59 otages restants, dont 24 seraient encore en vie, qu'en échange de la libération de davantage de prisonniers palestiniens, d'un cessez-le-feu durable et d'un retrait israélien de Gaza. Le groupe a rejeté les demandes de dépôt des armes ou de départ du territoire.

 

L'attaque, lancée avant l'aube vendredi, a touché un immeuble de trois étages. Outre les morts, l'attaque a blessé au moins 16 membres d'une même famille. Des journalistes de l'Associated Press ont vu des corps être transportés dans des couvertures, tandis que des gens cherchaient des personnes coincées sous les décombres et ramassaient des restes calcinés.

Jeudi, plus de 30 corps, dont ceux de femmes et d'enfants, ont été transportés vers des hôpitaux de Khan Younès et des environs, selon le personnel hospitalier.

Israël a annoncé vendredi avoir tué un haut commandant du Hamas lors d'une frappe dans la ville côtière de Saïda, au Liban. Israël a affirmé qu'Hassan Farhat était un commandant de la zone occidentale du Hamas au Liban et qu'il était responsable de nombreuses attaques contre l'État hébreu, dont une en février 2024, qui a tué un soldat israélien et en a blessé d'autres.