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Dans une lettre ouverte, au moins 50 signataires se disent «dévastées» pour les femmes qui sont touchées par l'invalidation récente par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe v. Wade.
Un groupe de femmes éminentes du secteur technologique canadien appelle les employeurs à payer les frais de déplacement pour les travailleuses qui veulent venir au Canada pour se faire avorter.
Dans une lettre ouverte, au moins 50 signataires se disent «dévastées» pour les femmes qui sont touchées par l'invalidation récente par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe v. Wade, qui a mis fin aux protections constitutionnelles de l'avortement.
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Ces femmes estiment qu'il s'agit d'«un pas dangereux vers l'oppression» et qu'il pourrait conduire à de nouvelles restrictions de droits obtenus de longue haleine.
En plus de couvrir les frais du personnel devant se déplacer pour des avortements, les signataires exhortent les entreprises à envisager des politiques de relocalisation qui aideraient les employées à se déplacer vers des juridictions où les droits reproductifs sont respectés.
Elles veulent également que les entreprises garantissent un accès inconditionnel aux prestations de santé, dans la dignité et la confidentialité, et que les membres du personnel bénéficient de congés payés ou de journées de bénévolat pour assister à des manifestations ou soutenir les femmes qui luttent pour leurs droits.
Les signataires de la lettre incluent Janet Bannister, associée directrice de Real Ventures, Eva Wong, cofondatrice de Borrowell, Erin Bury, cheffe de la direction de Willful, et Amanda Hall, cheffe de la direction de Summit Nanotech.