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Une pétition sera rendue disponible sur le site de l'Assemblée nationale dans les prochains jours.
L’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) appelle à l’action à la suite de la mort de la policière Maureen Breau à Louiseville la semaine dernière. Une pétition sera rendue disponible sur le site de l'Assemblée nationale dans les prochains jours.
L'APPQ exige que tous les policiers soient informés de la présence de personne dont l'état mental est perturbé et potentiellement violent avant de se présenter sur le lieu de l'intervention. « On demande également que l'encadrement des personnes libérées soit amélioré », explique Jacques Painchaud, président de l'APPQ.
La pétition veut aussi que la Commission d'examen des troubles mentaux du Québec revoie son cadre législatif quant aux critères de décisions. Rappelons que l'homme qui a tué la sergente Maureen Breau avait été trouvé cinq fois non criminellement responsable d'actes violents pour cause de troubles mentaux. « De 2018 à 2022, il y a eu une augmentation de 35% des appels pour une personne potentiellement violente. Si les encadrements ne sont pas au rendez-vous, ces gens sont des bombes à retardement », déplore M. Painchaud.
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Une fois les signatures amassées, la pétition sera déposée à l'Assemblée nationale par le député de Maskinongé, Simon Allaire. « L’ensemble des citoyens du Québec sont concernés. Je pense que tout le monde a bien compris qu'il y a un réel enjeu en santé mentale », affirme-t-il.
La sergente Maureen Breau aurait eu 43 ans ce dimanche. Ses funérailles auront lieu le 13 avril prochain au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap à Trois-Rivières.