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«C’est dommage parce que plus les élus sont en danger, plus on a de la misère à attirer les bonnes personnes en politique», a soutenu l’expert en relations publiques et en gestion de crise, Victor Henriquez, au bulletin Noovo Le Fil 22.
Une première semaine de campagne électorale tire déjà à sa fin et l’un des sujets qui a particulièrement retenu l’attention est la sécurité des élus.
Les menaces de violence se sont multipliées envers plusieurs candidats, notamment envers la candidate libérale Marwah Rizqy et le candidat caquiste Sylvain Lévesque.
Malheureusement, ce genre de situation risque de décourager «les bonnes personnes» à se lancer en politique, selon l’expert en relations publiques et en gestion de crise, Victor Henriquez, qui était de passage au bulletin Noovo Le Fil 22.
DOSSIER | Élections Québec 2022
«C’est quand même particulier que ça arrive 10 ans après l’attentat du Métropolis qui nous a peut-être fait prendre conscience du danger. C’est dommage parce que plus les élus sont en danger, plus on a de la misère à attirer les bonnes personnes en politique», a estimé M. Henriquez en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet.
Dans ce contexte caractérisé par les menaces et la violence, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a été accusé d’encourager les discours haineux au cours de la campagne électorale.
Ces attaques envers le PCQ lui permettent de rester dans la course, selon l’expert.
«Ce qui est particulier, c’est que plus on les attaque, plus ça leur permet d’exister. En politique, quand on t’attaque c’est parce que tu déranges», a soutenu M. Henriquez.
Rappelons que le parti d’Éric Duhaime possède près de 15% des intentions de vote à ce stade de la course.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.