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Seulement un nombre restreint d'électeurs pourront voter par internet lors des élections générales municipales de 2025.
Élections Québec met en place un projet pilote afin de permettre à certains électeurs de voter par internet lors des élections générales municipales de 2025.
Un nombre restreint d'électeurs dans certains districts ou arrondissements d’une quinzaine de municipalités de 20 000 habitants et plus pourront voter en ligne.
La liste des municipalités qui participeront au projet pilote sera disponible prochainement sur le site web d'Élections Québec.
Les électeurs pourront choisir de voter par internet ou en personne lors des élections municipales en 2025.
De la façon qu'il est prévu, le vote en ligne serait offert 24 heures sur 24, sur deux périodes de trois jours. Il ne serait pas disponible lors des jours de vote par anticipation ni le jour de l’élection.
La manoeuvre permettra à Élections Québec d'étudier l’intérêt pour le vote par internet et la tendance à l'utiliser. Ceci a pour but de rendre le vote plus accessible au Québec.
Pour réaliser cet essai, l'institution devra conclure une entente avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et les municipalités participantes.
La prochaine étape sera de sélectionner un fournisseur spécialisé en matière de vote par Internet. Élections Québec publiera à l'automne un appel d’offres et par la suite, s'occupera de l’implantation et de l’administration de la plateforme.
La solution numérique retenue devra répondre à de nombreuses exigences en matière de sécurité et d’accessibilité, dit-on.
En novembre dernier, Élections Québec a lancé un avis d'appel d'intérêt pour «des entreprises offrant une solution de vote par Internet sécuritaire, fiable et accessible».
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En juin 2020, Élections Québec a publié une étude sur le vote par Internet qui examinait les expériences de vote menées au Canada et ailleurs dans le monde.
Selon l'étude, le vote par Internet a été mis à l'essai ou implanté a quelques endroits au cours des dernières années, toutefois, «peu de pays l'ont adopté jusqu'à maintenant».
L'étude stipule que parmi ceux qui ont tenté l’expérience, «certains ont reculé de manière permanente (la Norvège) ou temporaire (la France). D’autres poursuivent leur démarche, qui s’avère généralement exempte de problèmes majeurs, comme l’Estonie, les cantons suisses, la Nouvelle-Galles du Sud (en Australie) et, au Canada, certaines municipalités et les Territoires du Nord-Ouest.»
Le document produit par Élections Québec dévoile aussi le résultat de consultations menées en 2019, notamment auprès de la population québécoise et porte une attention notamment sur les effets du vote par Internet sur le taux de participation.
Avec les informations de Jennifer Gravel pour Noovo Info