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Il reste seulement six semaines avant les vacances parlementaires et beaucoup de promesses à remplir.
À quelques mois des élections provinciales, la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault profite d'un soutien considérable des électeurs, selon les plus récents sondages. Cependant, le tour n’est pas encore joué.
En effet, la CAQ pourrait friser les 40 % d’appuis et rafler une centaine des 125 sièges de la Chambre, en vertu du système actuel uninominal à un tour.
Voyez l'entrevue de l'animatrice Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.
«Six mois c’est encore très long, mais si les élections étaient demain matin et qu’on avait un petit pari à faire, on parierait sur un gouvernement majoritaire caquiste», a soutenu l’expert en relations publiques et en gestion de crise, Victor Henriquez en entrevue avec l’animatrice Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.
Néanmoins, une fois qu’on est monté au sommet, on ne peut que redescendre. L’ascension du parti de François Legault s’explique par la division chez les partis d’opposition, selon M. Henriquez.
À six semaines des vacances parlementaires, le gouvernement va tout mettre en œuvre pour tenter de remplir ses promesses afin de conserver son avance.
Cependant, plusieurs projets de loi tardent à se concrétiser à l’Assemblée nationale, notamment en santé et sur la fin de l’urgence sanitaire. Le gouvernement avait d’ailleurs promis une réforme du droit de la famille qui s’avère être très complexe et qui n’est toujours pas commencée.
«Il y en a un peu partout dans l’appareil gouvernemental comme ça des projets qui sont en suspens. Le gouvernement voudra mettre le maximum de pression pour bonifier autant que possible son bilan législatif avant d’arriver en campagne électorale», a expliqué le chef du bureau politique pour L’Actualité, Guillaume Bourgault-Côté.
Le projet modifiant le mode de scrutin ne sera finalement pas au rendez-vous au grand désarroi des partis de l’opposition.
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