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Des heures passées devant les écrans, peu de contacts sociaux, une routine bousculée, des parents stressés ou anxieux; les sources de bouleversements sociaux et personnels ont été nombreux pour les enfants lors des trois ans de pandémie qui a frappé la société québécoise.
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«Les études un peu partout dans le monde nous montrent qu’il y a une augmentation des troubles globalement. Autant internalisés, c’est-à-dire de l’anxiété, de la dépression, mais aussi externalisés donc des enfants qui ont des troubles de comportement, des problèmes de sommeil», explique Nathalie Goulet, psychologue et professeur en gestion de l’éducation en petite enfance.
Fannie Dagenais, directrice de l'Observatoire des tout-petits, s’inquiète des marques permanentes que la pandémie laissera sur la santé mentale des tout-petits alors qu’ils se trouvent dans une période charnière de leur développement.
«On sait que 50% des troubles mentaux chez les tout-petits vont perdurer pendant l’enfance, l’adolescence, peut-être même l’âge adulte, s’ils ne sont pas traités.»
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.