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L’administration municipale réagit ainsi à une pétition pilotée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Haute-Yamaska qui réclame des actions concrètes pour la sécurité au centre-ville.
Des membres de la CCI Haute-Yamaska déplorent faire face, entre autres, à du vandalisme – dont des fenêtres brisées – et de devoir conjuguer avec la présence de matelas, de seringues et/ou d’excréments près de leur commerce.
«Les commerçants se font intimider ou même par moment menacer parce qu’ils demandent que les gens quittent», affirme Roxanne Gagné, directrice générale de la CCI Haute-Yamaska.
Les membres de la Chambre de commerce et d’industrie Haute-Yamaska demandent notamment l’ajout d’éclairage et de caméra de sécurité.
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La Ville de Granby reconnaît les problèmes, entre autres, de vandalisme, d’itinérance et de consommation au centre-ville, mais assure que des mesures ont été prises dans les derniers mois pour contrer les problèmes, notamment avec une hausse de la présence policière.
«Ce que nous avons demandé à notre service de police, c’est qu’ils soient [les policiers] plus visibles […] Également, dans le temps des Fêtes, pour s’assurer que les gens viennent au centre-ville pour consommer dans les commerces, il y aura plus de présence de policiers à pied, les soirs et les fins de semaine», assure Julie Bourdon, mairesse de Granby.
Mme Bourdon affirme par ailleurs qu’elle est convaincue que malgré tout, le centre-ville de Granby est sécuritaire.
«On agit, on voit où sont les trous de services. Je pense qu’on est une municipalité qui a pris le leadership, mais l’itinérance n’appartient pas juste à la municipalité […]», souligne Julie Bourdon.
Au cours des six derniers mois, le Service de police de Granby (SPG) a reçu 1 072 appels de citoyens en lien avec des problèmes touchant les personnes en situation d’itinérance.
Si le SPG a mis en place depuis deux ans un comité opérationnel et compte sur différentes ressources pour intervenir auprès de cette clientèle, dont une médiatrice sociale, il n’en demeure pas moins qu’il manque de ressources.
«On a besoin d’équipes itinérantes qui viennent du CIUSS, une équipe de toxicomanie. On a des problématiques de santé mentale et de toxicomanie sur le territoire. Nous avons fait plusieurs saisies de drogue cet été, des drogues de synthèse, et nous avons besoin de faire ajouter à nos équipes des spécialistes en itinérance, en travail social », explique Bruno Grondin, directeur du Service de police de Granby.
Les détails dans le reportage de Fanny Lachance-Paquette.