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Les locataires étaient plus susceptibles de blâmer la province, tandis que les propriétaires de leur maison étaient enclins à blâmer le gouvernement fédéral.
Un nouveau sondage conclut que 40 % des Canadiens pensent que le gouvernement du Canada est responsable de la crise du logement qui sévit au pays.
La firme de sondage Léger a interrogé 1537 personnes entre le 18 et le 20 août sur la hausse du coût du logement et sur les mesures à prendre pour y remédier.
Lorsqu'on leur a demandé quel niveau de gouvernement méritait le plus d'être blâmé pour la crise, 40 % d’entre elles ont pointé du doigt le gouvernement fédéral et 32 % leur gouvernement provincial. À peine 6 % ont estimé que les reproches devaient être adressés à leur gouvernement municipal et 22 % n’ont pas su quoi répondre.
Les locataires étaient plus susceptibles de blâmer la province, tandis que les propriétaires de leur maison étaient enclins à blâmer le gouvernement fédéral.
Le premier ministre Justin Trudeau a été critiqué par les partis d'opposition et certains observateurs après avoir déclaré aux journalistes plus tôt ce mois-ci que «le logement n'est pas une responsabilité fédérale principale», suggérant que les provinces et les municipalités devraient intensifier leurs efforts.
Cette semaine, le cabinet libéral réuni à l’Île-du-Prince-Édouard a rencontré deux experts qui ont publié un rapport sur le logement qui présente dix recommandations sur la manière dont le gouvernement fédéral pourrait s'attaquer au problème. L’une des recommandations est de conclure un accord national qui permettrait aux trois niveaux de gouvernement de travailler avec les constructeurs et les agences à but non lucratif pour coordonner les efforts.
Le sondage indique que 55 % des personnes interrogées ont avoué avoir été inquiètes au moins une ou deux fois de leur capacité à payer leur hypothèque ou leur loyer au cours des deux derniers mois. Cela inclut 16 % qui ont dit s'inquiéter fréquemment.
Les personnes âgées de 18 à 24 ans étaient les plus susceptibles de s’inquiéter et la proportion de personnes inquiètes était la plus élevée dans les villes. À l'échelle régionale, les répondants de l’Alberta et de la Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles d'être préoccupés par leurs paiements, tandis ceux du Québec étaient les moins susceptibles.
Le sondage énumérait également les solutions possibles que les gouvernements pourraient mettre en œuvre et demandait l’opinion des répondants.
Les principaux choix, avec un soutien de 79 % chacun, consistaient à construire davantage de logements fournis par le gouvernement et à offrir des incitations aux promoteurs pour qu'ils construisent des logements abordables. Et 77 % des personnes interrogées sont d’accord avec un renforcement du contrôle des loyers, et 68 % estiment qu’il devrait y avoir des subventions au loyer basées sur le revenu.
Le soutien le plus faible, de 56 %, visait à décourager les locations à court terme et à offrir aux propriétaires des incitations à fournir des logements en location, à 64 %. Les locataires étaient plus susceptibles que les propriétaires de soutenir chacun de ces choix.
On ne peut pas attribuer de marge d’erreur au sondage Léger, car les sondages en ligne ne sont pas considérés comme des échantillons véritablement aléatoires.