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Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi l'octroi d'un contrat de 97,3 millions de dollars sur quatre ans qui viendront accentuer les actions de la Stratégie québécoise intégrée en violence.
Québec et Ottawa se sont entendus sur un accord visant à contrer les violences fondées sur le sexe, qui sont en hausse en raison notamment de la pandémie et des réseaux sociaux.
Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi l'octroi d'un contrat de 97,3 millions de dollars sur quatre ans qui viendront accentuer les actions de la Stratégie québécoise intégrée en violence.
«Ça me préoccupe, ce qui se passe sur les réseaux sociaux», a commenté la ministre de la Condition féminine, Martine Biron, lors de l'annonce vendredi dans un hôtel de Québec.
«Les statistiques sont de plus en plus inquiétantes», a pour sa part soutenu à ses côtés le ministre fédéral des Services publics et de l'Approvisionnement, Jean-Yves Duclos. «La violence en ligne est trop souvent dirigée contre les femmes.»
Québec rappelle que les objectifs de cette stratégie «sont axés sur la prévention, la sensibilisation et le dépistage, ainsi que sur la mise en place d'interventions de nature psychosociale, médicale, judiciaire, policière et correctionnelle» afin de s'assurer de la sécurité des femmes.
Les 97,3 millions $ s'ajoutent au financement de 462,4 millions de dollars que le gouvernement du Québec a déjà investi dans sa Stratégie.
En 2021, 18 350 ont été victimes «d'infractions violentes susceptibles de causer des blessures dans un contexte conjugal.» Parmi celles-ci, 13 539 étaient des femmes.
«Selon les plus récentes données policières au Québec, les femmes constituaient 76,4% des victimes de violence en contexte conjugal, 89,5% des victimes d'agressions sexuelles, et 95% des victimes de crimes relatifs au proxénétisme et à la traite de personnes», indique-t-on dans un communiqué.
M. Duclos a souligné qu'en 2022, 184 femmes ont été tuées au Canada parce qu'elles étaient des femmes
Avec des informations de La Presse canadienne