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Cette grève inopinée suit celle de 24 heures survenue la veille.
De quoi gâcher le 5 à 7 pour certains: des employés de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont déclenché une grève surprise vendredi après-midi, et ce, jusqu’en soirée.
Cette grève inopinée suit celle de 24 heures survenue la veille. «Les employé-es de bureaux et de magasins de la SAQ ont quitté leur poste à 14h30 cet après-midi pour une grève surprise», a écrit la CSN sur Facebook. Les employés concernés sont ceux du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ).
La CSN prévient que d'autres grèves pourraient suivre dans ce bras de fer qui dure depuis maintenant 21 mois. «Rappel à l'employeur: il nous reste plusieurs jours de grève en poche», a-t-il été écrit dans la publication syndicale. «Il n'en tient qu'à lui qu'elles ne soient pas nécessaires!»
Selon de l'information obtenue par Noovo Info, des clients auraient été forcés vers la sortie en après-midi dans une succursale.
Une rencontre entre les représentants de l'agence gouvernementale et ceux du syndicat a eu lieu vendredi. L'employeur souhaite arriver rapidement à une entente avec le syndicat. Visiblement, cette nouvelle discussion n'a pas atteint cet objectif.
La SAQ a indiqué que, malgré cette grève, plusieurs succursales allaient être ouvertes d’ici la fin de la journée.
«La décision du syndicat des employés de magasins et de bureaux (SEMB) de déclencher de nouveau une grève, et ce, sans même attendre notre retour prévu cet après-midi sur leur contre-offre, nous déçoit», a ajouté la SAQ dans un communiqué.
L'employeur propose une augmentation salariale de 16,5 % sur six ans, selon le SEMB-SAQ. Selon ce qu'on lui a fait comprendre, pour obtenir toute bonification de ce côté, le syndicat devra retirer ses demandes et accepter les conditions de l'employeur.
Selon le syndicat, le volet «normatif» des négociations a été réglé la semaine dernière. Cependant, le syndicat dit se sentir «floué» par les offres salariales et le cadre financier déposés mercredi dernier par l'employeur.
À son avis, le cadre financier forcerait les employés à accepter des reculs concernant la rémunération des heures supplémentaires et une diminution de la contribution de l’employeur à l’assurance maladie, entre autres.
Les parties négociantes doivent se rencontrer à nouveau le 31 octobre – ou plus tôt, si les deux parties en conviennent.
En avril dernier, quelque 5000 syndiqués de la SAQ avaient fait une grève de deux jours pour accroître la pression sur l'employeur dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur convention collective, échue depuis le 31 mars 2023. Lors des journées de grève, on a pu observer un accès limité aux succursales.
Avec de l'information de La Presse canadienne.