En entrevue avec Noovo Info, Sœur Angèle a tenu à mettre en lumière le travail du pape François pour l’Église.
«C'était un pape qui s'apprêtait à une évolution, à une Église nouvelle, mais ce n'est pas toujours accepté non plus. Mais je comprends, moi, parce que je suis un peu spéciale», a raconté celle qui a eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises le souverain pontife.
«Il m’a posé la question êtes-vous une vraie sœur? J’ai dit "Qu’est-ce qu'il faut faire pour être une vraie sœur?" Être au service de l'autre, être là pour répondre aux besoins de la société», mentionne-t-elle.
Elle dit maintenant souhaiter que le prochain pape soit un homme qui comprend la société d’aujourd’hui et qui sera capable de comprendre que «l’Église est souffrante et que la société est souffrante».
«Il faut beaucoup d'amour, beaucoup de générosité et beaucoup de dévouement», souligne-t-elle en ajoutant que «ça ne coûte rien d’accepter l'autre comme il est».
À la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal, plusieurs fidèles ont rendu hommage au pape lundi.
«C'était un homme avec un très très bon cœur. Il était pour le peuple. Il était très gentil avec tout le monde», a commenté une dame au micro de Noovo Info.
L’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, pour sa part, dit avoir accueilli la nouvelle avec un mélange de tristesse lundi matin, ajoutant qu’il croyait que le pape François allait vivre encore «un certain temps», même si son état de santé était fragile. Il a également tenu à souligner l’important du dernier message du Saint-Père à l’occasion du dimanche de Pâques.
«Ce qui m'a frappé, c'est l'opportunité ou la pertinence de son message, son message de paix», a-t-il expliqué en entrevue avec Noovo Info.
À voir dans la vidéo.