Cinq mois plus tard, Mme Poulin dénonce l'inaction du gouvernement dans le dossier, elle qui poursuit son combat pour améliorer la sécurité sur les routes de la province.
Lors d'un entretien avec Noovo Info, la mère d'Alexandra dit simplement avoir reçu un appel de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, en décembre dernier ainsi qu'un courriel de son équipe le 14 avril dans lequel on souligne que le bilan routier s’est amélioré.
On indique également que, «à la décharge des conducteurs de véhicules lourds, dans la majorité des accidents mortels les impliquant, leur comportement n’est pas en cause».
«Nous avons pris conscience au début de la pandémie, de combien l’industrie du camionnage était indispensable à l’économie et au bien-être de l’ensemble de la population.»
Une déclaration montrée du doigt par la mère de la victime.
«Personne n'est imputable de rien, s'est-elle insurgée. L'entreprise qui a engagé ce chauffeur n’a rien. C’est comme si la sécurité des gens, c’était une patate chaude, personne ne veut s’en occuper.»
Bien qu'elle sait que rien ne pourra ramener sa fille, elle continue de sonner l'alarme afin de prévenir un autre drame.
«Il va y en avoir d’autres. Ça aurait pu être un autobus rempli d’enfants», a-t-elle lancé.
Mme Poulin dit avoir reçu l’appui de la municipalité de Vallée-Jonction, qui a ajouté un panneau d’arrêt au pied de la côte de la route 112, là où sa fille a perdu la vie.
De son côté, la Sûreté du Québec (SQ) soutient que l’enquête est toujours en cours.
Voyez le reportage de Caroline Dumont dans la vidéo.