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Une quinzaine de militants de Rage climatique, un regroupement pro-environnement ont manifesté ce jeudi matin contre le mégaprojet d'usine de l'entreprise suédoise Northvolt à Saint-Basile-le-Grand en Montérégie.
Une quinzaine de militants(es) de Rage climatique, un regroupement pro-environnement, ont manifesté ce jeudi matin contre le méga-projet d'usine de l'entreprise suédoise Northvolt à Saint-Basile-le-Grand / Mc Masterville en Montérégie.
Les manifestants(es) ont bloqué l'accès au site pour retarder le remblaiement des milieux humides. La démonstration aura duré moins d'une heure. Le tout s'est déroulé dans le calme. Aucune arrestation n'a été effectuée précise l'agent Éric Boulianne de la Régie de police Richelieu-St-Laurent.
Rage climatique estime que «le projet ne sert qu'à permettre à l'industrie automobile de se perpétuer au-delà des changements climatiques, en remplaçant la pollution liée au gaz à effet de serre par une pollution massive liée aux batteries, à l’extraction des minéraux nécessaire à leur production et à leur raffinage».
La semaine dernière, la Ville de Saint-Basile-le-Grand a délivré le permis nécessaire pour permettre à Northvolt de procéder à la préparation des sols sur le site devant accueillir le futur complexe de fabrication de batteries.
Des informations dévoilées par Radio-Canada plutôt cette semaine laissent entendre que Northvolt a bénéficié d'aide gouvernementale pour la réalisation de ce projet de 7 milliards de dollars. Des arguments scientifiques ont notamment été retirés des documents officiels.
En réaction à cette démonstration, le premier ministre François Legault a déclaré «Je ne pense pas qu'on peut bloquer l'accès. On peut manifester, mais librement».
Le projet controversé de méga-usine de batteries Northvolt en Montérégie est en train de prendre les proportions d'une crise.
C'est ce qu'a déploré l'opposition officielle libérale, jeudi, à l'Assemblée nationale, au lendemain d'une sortie du premier ministre François Legault pour défendre le projet qui est en train de fédérer des opposants.
«Je pense qu'on s'approche de cela, une crise politique», a déclaré le chef libéral Marc Tanguay en mêlée de presse.
«Je ne mets pas la faute sur Northvolt, je mets la faute sur le gouvernement. (C'est) une crise politique, on le voit dans différents dossiers d'un gouvernement qui est en perte de contrôle.»