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Le projet de Northvolt se retrouve, encore une fois, sous les projecteurs, pour de mauvaises raisons.
Les premiers échanges entre Northvolt et le gouvernement ont eu lieu avant que la société ne soit inscrite au registre des lobbyistes.
Qui plus est, et contrairement à ce que la compagnie suédoise affirmait, ces discussions se sont déroulées avant que Québec modifie les règles pour soustraire le projet au Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).
C'est ce que démontrent des documents obtenus par La Presse via la Loi sur l'accès à l'information.
En réaction à cette nouvelle, Northvolt a répondu au média avoir répondu à l’appel des gouvernements canadien et québécois l'invitant à considérer la province comme site potentiel pour sa future usine de cellules de batteries.
Par ailleurs, Northvolt a bénéficié d'un accompagnement de fonctionnaires du ministère de l'Environnement pour préparer sa demande d'autorisation afin que celle-ci ait le feu vert des autorités.
Radio-Canada a appris cette information en consultant des documents judiciaires concernant la contestation du projet.
Ce travail de collaboration avec notamment une biologiste du ministère s'est amorcé six mois avant que la compagnie suédoise ne présente sa requête officielle.
La société a, ainsi, pu obtenir des conseils pour que son plan de méga-usine de cellules de batteries soit adéquat d'un point de vue environnemental.
Une porte-parole du ministère de l'Environnement a indiqué à Radio-Canada que l'accompagnement offert à l'étape préprojet était une pratique courante.