Northvolt: Pierre Fitzgibbon dénonce la «méfiance malsaine» de certains médias

M. Fitzgibbon relançait lundi matin le chroniqueur politique Michel C. Auger qui, dans une publication du 11 février dernier, évoquait l’attitude du gouvernement à l’égard des contestations contre des projets d’envergure au Québec, notamment celui de Northvolt qui verra le jour en Montérégie.

Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo.

Dans sa réplique, diffusée dans La Presse, le ministre souligne qu’il n’est pas étonnant que «ces investissements colossaux suscitent des bouleversements – et de l’enthousiasme – dans notre société», mais que de «démoniser» l’entreprise Northvolt est «contre-productif».

Le ministre estime que le «débat politique tendu» au Québec poussent certains «militants» et «journalistes tout aussi militants» nourrissent une «méfiance malsaine» vis-à-vis les projets imaginés par le gouvernement.

S’il espère que les médias continuent leur mission de leur «questionner les élus et les gouvernements», le ministre aimerait que celle-ci s’effectue en prenant «la pleine mesure de l’importance des projets que le Québec doit réaliser.»

Le ministre Fitzgibbon, l'un des ténors du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ), reconnait qu'il reste du travail à effectuer du côté de «l’acceptabilité sociale de certains projets». Il indique cependant que les évènements des dernières semaines sont aussi une «occasion de s’interroger sur cette capacité collective d’y arriver.» 

M. Fitzgibbon a réitéré que les entreprises comme Northvolt sont des «alliés» du Québec, qui doit accomplir dans les prochaines années ses «objectifs climatiques».

Je m’exprimerai plus longuement sur le dernier texte de @MCAuger prochainement. J’aimerais toutefois préciser quelques points dès aujourd’hui. ⬇️ pic.twitter.com/dyaziVJ0FT

— Pierre Fitzgibbon (@MinFitzgibbon) February 13, 2024

Il y a un peu moins de deux semaines, le premier ministre François Legault a pris la défense du promoteur de l'usine de batteries Northvolt contre la fronde que suscite ce méga-projet. Le numéro un du gouvernement avait demandé à la population de changer d'attitude sur le développement économique. 

M. Legault évoquait entre autres la levée de boucliers de certains groupes environnementaux qui questionnent et critiquent la construction de l'usine dans des naturels.

Le premier ministre a aussi affirmé qu'il s'était entrainé avec des représentants d'entreprises qui ne «comprennent pas» l'opposition aux grands projets économiques.