Début du contenu principal.
En juin dernier, M. Legault avait décliné l’invitation pour participer au débat jeunesse de l'Institut du Nouveau Monde et sera également absent au débat de vendredi, dit-on chez Québec solidaire.
Gabriel Nadeau-Dubois, coporte-parole de Québec solidaire (QS), défie le premier ministre François Legault de débattre en matière d'environnement.
En juin dernier, M. Legault a déjà décliné une invitation pour participer à un débat sur l'environnement, en plus de refuser de participer au débat jeunesse de l'Institut du Nouveau Monde prévu ce vendredi, dit-on chez QS.
«C’est le mandat de la dernière chance pour faire face à la crise climatique, alors je donne une dernière chance à François Legault: acceptera-t-il de débattre sur la plus grande crise de notre époque? De quoi a-t-il peur? Le refus obstiné de la CAQ de débattre en environnement en dit long sur leur bilan pitoyable. Quiconque prend l'urgence climatique au sérieux sait que construire une autoroute de plusieurs milliards sous le fleuve, ce n'est pas une bonne idée. Il va falloir que la CAQ arrive au 21e siècle. Je me rendrai disponible à n’importe quel moment de la campagne pour débattre avec les autres chefs de cet enjeu essentiel», a lancé M. Nadeau-Dubois.
Le député Solidaire, Sol Zanetti accuse le ministre de l'Environnement d'avoir «bâclé» son travail, en augmentant de plus de cinq fois la norme sur le nickel.
Voyez le compte-rendu de la journaliste Raquel Fletcher ci-contre.
Les autres partis politiques remettent en avant cet enjeu au coeur de la campagne électorale.
À lire également:
Ceci survient suite à la recommandation de réduction d'émissions d'arsenic pour la Fonderie Horne et à la dernière nouvelle, publiée par Radio-Canada, concernant le fait que le gouvernement a autorisé à 89 entreprises polluantes à outrepasser les normes environnementales.
«Les Québécois ont le droit de savoir quelles entreprises ont obtenu le droit de déroger aux normes environnementales, et surtout, sous quel prétexte. Le ministre Charette avait quatre ans devant lui pour rendre publics ces permis de polluer, et il ne l’a pas fait. Je prends un engagement formel: dans les 100 premiers jours d’un gouvernement solidaire, l’ensemble des attestations d’assainissement encore en vigueur seront rendues publiques dans le détail», a déclaré le porte-parole de QS par voie de communiqué.
De plus, le parti s'engage à réviser toutes les attestations d’assainissement pour «repérer les entreprises qui bénéficient de passe-droits inacceptables».
«On retrouve parmi les 89 entreprises polluantes de nombreuses industries en milieu urbain, dont plusieurs multinationales qui ont largement les moyens d’investir pour moderniser leurs installations. On ne peut pas continuer de fermer les yeux comme la CAQ. QS s’engage à examiner les 89 autorisations et à revoir celles qui sont trop permissives. Les entreprises qui abusent seront mises au pas», a conclu M. Nadeau-Dubois.
À VOIR | La qualité de l’air à Limoilou: un enjeu électoral