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Mairie de Québec: qui est Sam Hamad? Les qualités et les défauts de l'ancien ministre libéral
Sam Hamad a-t-il ce qu’il faut pour faire face au monde municipal?
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Sam Hamad a-t-il ce qu’il faut pour faire face au monde municipal?
Alors que l’ancien ministre libéral n’est plus qu’à quelques heures d’annoncer officiellement sa candidature à la mairie de Québec, Antonine Yaccarini et François Bourque – qui ont connu M. Hamad pendant plusieurs années – ont dressé une liste de ses qualités et de ses défauts.
Les qualités de Sam Hamad
Selon le journaliste indépendant François Bourque, Sam Hamad a été «un gros joueur dans la région de Québec» lorsqu’il était sous la bannière du Parti libéral du Québec.
Ministre responsable de la Capitale-Nationale sous Jean Charest, Sam Hamad «est associé à plusieurs succès» et a une réputation de «faire avancer les dossiers».
Débarqué au Québec à l’âge de 20 ans, l’homme d’origine syrienne jouit d’une «vaste expérience politique» et «semble avoir le service public tatoué sur le cœur», souligne l’analyste politique et ex-employée de la colline parlementaire Antonine Yaccarini.
Les défauts de Sam Hamad
L’univers municipal pourrait toutefois être difficile pour Sam Hamad, lui qui aurait de la difficulté à accepter la critique.
C’est du moins ce que rapporte François Bourque.
Le journaliste se souvient que l’ancien ministre n’a pas peur de prendre le téléphone et de se plaindre auprès des médias «lorsqu’on écrit ou dit des choses qui ne lui semblent pas favorables».
«Il me semble avoir l’épiderme un peu sensible.»
Mme Yaccarini abonde dans ce sens et croit que M. Hamad devra se forger une carapace.
L’analyste politique a rappelé que Sam Hamad a dû démissionner à la suite d’une enquête du Commissaire à l’éthique alors qu’il était président du Conseil du trésor.
Il aurait effectué des démarches au sein du gouvernement pour faire avancer deux demandes de subvention de Premier Tech, qui avait subventionné le PLC.
Et pendant que le PLC tentait d’éteindre ce feu, M. Hamad s’est rendu en Floride, ce qui avait suscité plusieurs critiques à son endroit.
Plusieurs Québécois ont d’ailleurs associé le PLC «à de la corruption», renchérit M. Bourque. «Et, À tort ou à raison, Sam Hamad a fini par incarner ça dans la région de Québec.»
Claude Villeneuve critique Sam Hamad
Chose certaine, le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, se dit ravi de voir Sam Hamad officiellement dans la course. À ses yeux, ils se livreront prochainement une bataille afin de savoir qui sera la meilleure alternative à Bruno Marchand, qui, selon lui,
«On a eu plein de débats. Et pendant ce temps-là, il n’était pas là», a indiqué M. Villeneuve à Noovo Info.
M. Villeneuve ne s’est pas gêné pour critiquer le passé de l’ancien ministre.
«C’est quelqu’un qui a eu l’occasion de se pencher sur tous les problèmes qu’on vit à Québec quand il était là et il ne les a pas réglés à l’époque.»
