«On va amener des solutions de mobilité, bonnes pour les citoyens», a assuré l’ex-député de Louis-Hébert.
Interrogé sur les pénalités à payer pour annuler les contrats déjà signés sur le dossier du tramway, M. Hamad a assuré avoir «des solutions».
Or, les contrats signés avec le gouvernement du Québec stipulent que si la Ville abandonne le projet de tramway après les élections, 154 M$ devront être remboursés au ministère des Transports. Et si on attend jusqu’en 2027 pour interrompre les travaux, la facture pourrait grimper jusqu’à 334 M$ pour les citoyens.
Le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, croit que M. Hamad sait très bien qu’il est impossible de ne pas «payer une cenne» pour annuler le projet ou qu'«il démontre son manque de connaissance ou de rigueur sur cette question».
Le chef d’Équipe Priorité Québec, Stevens Mélançon, croit toutefois que «tout est possible» et a vanté les qualités de négociateur de M. Hamad.
De son côté, M. Hamad ne s’est pas encore penché sur les nombreux dossiers de la Vieille Capitale, mentionnant qu’il restait 210 jours à sa campagne électorale.
Après 14 ans en politique provinciale, M. Hamad dit avoir été témoin «d’une inertie, d’une stagnation et d’un recul» à Québec depuis 2021 – année du couronnement de Bruno Marchand. C’est pourquoi l’ancien ministre dit briguer la mairie de Québec; afin de redonner à cette ville qui lui «a tant donné».
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