Début du contenu principal.
Elle sera axée sur le respect et la civilité.
Après une année plutôt tumultueuse à l'Hôtel de Ville, qui s'est conclue avec trois blâmes en déonthologie émis par la Commission municipale du Québec (CMQ) envers des conseillers et trois arrêts de travail parmi les membres du conseil, les élus de Trois-Rivières suivent ce jeudi une formation en «éthique et déonthologie, axée sur le respect et la civilité».
La mesure, recommandée par la CMQ, avait été adoptée à l'unanimité par le conseil municipal en octobre dernier. Du même coup, les élus s'engageait à suivre la formation dans un délais de six mois. La Ville avait donc demandée aux élus qui n'y serait pas de justifier leur absence. Richard W. Dober (santé) et François Bélisle (obligations professionnelles) ont respecté cette requête. Seul le conseiller Luc Tremblay n'a pas fourni d'explication quant à son absence.
L'ex-ministre libéral Pierre Moreau fait partie des avocats qui offraient ladite formation. Selon lui, il est normal que des tensions surviennent dans un conseil municipal. Par contre, il indique que les idées des élus doivent demeurer au centre du débat.
« Dans un conseil municipal, les gens qui y sont, ont des idées qui s'opposent parfois les unes aux autres. Tant que la pression monte et qu'on critique les idées, tout va bien. Quand on critique l'individu derrière les idées, c'est là qu'on franchie une ligne qu'on ne doit pas franchir ».
En milieu de journée, le maire Jean Lamarche semblait déjà confiant que la formation profite à ceux qui y étaient.
« Cette formation là nous donne des outils. J'ai hâte de voir ce qu'on en fera de ces outils-là », a-t-il mentionné lors d'une rencontre avec les médias.
La prochaine séance du conseil municipal aura lieu le 30 janvier prochain.