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Société

Le syndicat méfiant face à l’embauche possible de pilotes étrangers chez WestJet

Le syndicat représentant les pilotes de WestJet demande à un juge d’annuler l’approbation fédérale d’embauche de travailleurs étrangers.

Pilots taxi a WestJet Boeing 737-700 aircraft to the runway for departure from Vancouver International Airport, in Richmond, B.C., on Friday, May 19, 2023. THE CANADIAN PRESS/Darryl Dyck
Pilots taxi a WestJet Boeing 737-700 aircraft to the runway for departure from Vancouver International Airport, in Richmond, B.C., on Friday, May 19, 2023. THE CANADIAN PRESS/Darryl Dyck
Christopher Reynolds
Christopher Reynolds / La Presse canadienne

Le syndicat représentant les pilotes de WestJet demande à un juge d’annuler l’approbation fédérale d’embauche de travailleurs étrangers temporaires dans le poste de pilotage.

Dans une requête déposée lundi, l’Association des pilotes de ligne a demandé à la Cour fédérale d’invalider une décision gouvernementale autorisant l’octroi de permis de travail temporaires à WestJet Encore plus tôt ce mois-ci.

 

La requête indique que la compagnie aérienne a demandé une soixantaine de permis pour des pilotes originaires d’Inde et d’Afrique du Sud dans le cadre du programme des travailleurs étrangers temporaires.

Tim Perry, qui dirige la branche canadienne du syndicat, indique ne pas avoir été consulté à ce sujet et que cette décision pourrait éroder les «marges de sécurité» et compromettre les gains salariaux.

WestJet affirme avoir demandé au gouvernement d’évaluer si des travailleurs étrangers temporaires sont nécessaires, une étape requise avant toute embauche à l’étranger. Elle précise qu’aucun pilote n’a été embauché jusqu’à présent.

Le Programme des travailleurs étrangers temporaires, qui permet aux résidents non permanents de travailler au Canada pour des périodes limitées, permet d'employer des centaines de milliers de personnes dans des secteurs allant de l’agriculture à la construction en passant par l’hôtellerie et les soins de santé.

Christopher Reynolds
Christopher Reynolds / La Presse canadienne