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Étienne Gadbois aurait aidé des individus armés, reliés à un réputé gang de rue du quartier Saint-Michel, à séquestrer, battre, ligoter et menacer de mort un jeune homme de 21 ans avec une arme chargée. L'identité de la victime est protégée par une ordonnance de non-publication.
Les ravisseurs auraient versé de l’eau bouillante sur le ventre et les parties génitales de la victime, qui a été brûlée au second degré.
Ces scènes de torture auraient d’ailleurs été filmées par les accusés.
Étienne Gadbois, qui serait actuellement recherché par la police de l’Ontario pour avoir omis de se présenter devant le tribunal le 4 avril, aurait aidé les suspects à pénétrer à l’intérieur de l’appartement de la victime.
Il est possible d’apercevoir M. Gadbois sur les caméras de surveillance de l’établissement avant que les faits allégués se produisent. Il aurait quitté les lieux peu de temps après.
L’avocat déchu doit revenir au palais de justice de Montréal en mai prochain pour faire face à plusieurs chefs d'accusation, dont trois pour fraude.
La victime aurait été torturée pendant sept heures avant de voir ses agresseurs présumés, Mikerlson Vernelus, Patrice St-Louis Pierre et Haji Sailens Paul, prendre la fuite avec plusieurs objets de valeur.
Outre les trois agresseurs présumés, Sourigno Seymany, Jérémie Kiamo Jambalo et l'avocat Étienne Gadbois seraient également impliqués dans cette brutale invasion de domicile, qui serait liée à une histoire de fraude et de vol de cryptomonnaie. Les six suspects ont été arrêtés.
Les ravisseurs font notamment face à des chefs d’accusation d’extorsion, de séquestration, d’agression armée causant des lésions et de voies de fait.
Au total, les autorités ont été en mesure de saisir trois armes à feu, des munitions et un chargeur à haute capacité lors des perquisitions.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.