Jeudi, les parents de Jules Maroist-Ruel ont assisté à son enquête sur remise en liberté au palais de justice de Montréal. Dans un témoignage bouleversant, ils ont demandé que leur fils soit libéré pour la suite des procédures.
Ils ont dépeint Jules comme étant un garçon sensible, poli, proche de ses grands-parents et avec de très bonnes valeurs familiales. Très bon élève, il travaillait dans un magasin à grande surface.
L’an dernier, celui qui est également accusé de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic a décidé de quitter le nid familial pour voler de ses propres ailes. Il travaillait seul dans un appartement du quartier Rosemont, à Montréal. Selon les enquêteurs, tout porte à croire qu’il menait une deuxième vie à l’insu de ses parents.
Lors de leur perquisition, les policiers ont saisi au domicile du jeune homme des munitions d’armes à feu, 6800 $ en argent comptant, une machine à compter de l’argent, plusieurs grammes de cocaïne, des comprimés de barbituriques et d’oxycodone, plusieurs grammes de crack et de haschich et une arbalète. Un contrat de location pour un entrepôt ainsi qu’une clé reliée à l’endroit ont aussi été découverts.
Lorsque les policiers ont visité l’entrepôt en question, ils ont trouvé un véritable arsenal: carabines, fusils tronçonnés, pistolets de type Glock et plusieurs chargeurs prohibés. La plupart des armes étaient chargées.
Jules Maroist-Ruel et ses complices présumés font donc face à de graves accusations, dont possession d’armes prohibées et trafic de stupéfiants. «Les accusations les plus graves sont punissables par 14 ans d'emprisonnement pour ce qui est en matière d’armes à feu, et en matière de drogue, la perpétuité est la peine maximale. Ce sont des infractions qui sont graves», explique le procureur au dossier, Me Khalid A. Alguima.
La Couronne s’objecte à la remise en liberté du jeune homme, puisqu’elle estime qu’elle nuirait en la confiance du public en l’administration de la justice. Considérant l’absence d’antécédents criminels, la défense demande quant à elle la libération pour la suite des procédures. La juge rendra sa décision dans les prochains jours.
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