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Les dirigeants du G7 se sont réunis d'urgence avec le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, mardi, pour parler des derniers développements sur la guerre en Ukraine.
Les dirigeants du G7, dont le Canada, se sont réunis d'urgence avec le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, mardi, pour parler des derniers développements sur la guerre en Ukraine.
Rappelons qu'une nouvelle série d’attaques de missiles a frappé mardi la ville de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, alors que le bilan du barrage de missiles russes de la veille à travers l’Ukraine est passé à 19 morts. Des missiles ont frappé une école, un établissement médical et des immeubles résidentiels à Zaporijjia, a déclaré le secrétaire du conseil municipal Anatoliy Kurtev.
«Nous condamnons ces attaques dans les termes les plus fermes qui soient et rappelons que les attaques aveugles contre une population civile innocente constituent un crime de guerre. Nous ferons en sorte que le président Poutine et les responsables répondent de leurs actes», ont déclaré les dirigeants du G7.
À travers une déclaration officielle, le G7 condamne fermement et rejette la tentative d’annexion illégale par la Russie des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporizhzhia, Kherson en plus de la République autonome de la Crimée et de la ville de Sébastopol.
«Nous réaffirmons solennellement que nous ne reconnaîtrons jamais cette annexion illégale ni les simulacres de référendums que la Russie invoque pour la justifier», ont ajouté les dirigeants par voie de communiqué. «[...] Ces violations ne peuvent donner et ne donnent à la Russie aucune base légitime pour modifier les frontières de l’Ukraine.»
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Selon eux, la Russie aurait bafoué les principes établis dans la Charte des Nations Unies. Ils appellent aux autres pays dans le monde à rejeter également cette annexion. Les pays du G7 demandent au gouvernement russe de «cesser toutes les hostilités» et de retirer «immédiatement, complètement et sans condition» son armée sur le territoire ukrainien.
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu qu’il était prêt à utiliser «tous les moyens disponibles» pour protéger le territoire russe, une déclaration qui a été largement considérée comme une tentative de forcer l’Ukraine à arrêter son offensive pour reprendre le contrôle des quatre régions que la Russie a absorbées plus tôt ce mois-ci après des «référendums» orchestrés par le Kremlin qui ont été rejetés par Kyiv et ses alliés occidentaux comme une imposture.
Le #G7 condamne fermement les attaques de la Russie contre l’Ukraine et rappellent que les attaques aveugles contre une population civile innocente constituent un crime de guerre. Lisez la déclaration des dirigeants du G7: https://t.co/9tgm0vRCWI
— PMcanadien (@PMcanadien) October 11, 2022
«En vertu du droit international, en particulier de la Charte des Nations Unies, l’Ukraine a le droit légitime de se défendre contre l’agression russe et de reprendre le contrôle total de son territoire à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues.», ont-ils soutenu.
Les dirigeants ont assuré au président Zelensky de les aider de manière financière, humanitaire, militaire, diplomatique et juridique. «Nous sommes déterminés à aider l’Ukraine à répondre aux besoins liés à la préparation pour l’hiver.»
Par contre, ils veulent continuer d'imposer de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères a rejeté les spéculations sur l’utilisation possible d’armes nucléaires par Moscou, en affirmant qu’elle ne pourrait le faire que si la Russie faisait face à une disparition imminente.
Toutefois, les dirigeants du G7 ont prévenu que si la Russie utilise des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, elle ferait face à de «graves conséquences».
Les dirigeants condamnent aussi les actions russes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia et les pressions exercées sur le personnel de la centrale. «Il s’agit d’une nouvelle escalade irresponsable, et la Russie devra répondre de tout incident causé par ses actions».
Aussi, ils n'ont pas oublié de parler des gazoducs Nord Stream 1 et 2 dans la mer baltique qui continuent de libérer des quantités énormes de méthane.
«Nous sommes profondément troublés par les dommages délibérés causés aux pipelines Nordstream dans les eaux internationales de la mer Baltique et nous condamnons fermement toute perturbation délibérée d’infrastructures essentielles. Nous nous réjouissons que des enquêtes aient lieu actuellement», ont-ils ajouté dans leur déclaration.
À la suite de la récente annonce du gouvernement biélorusse sur la création d'un groupe militaire avec la Russie, le G7 demande au président Loukachenko de ne plus supporter le régime russe et d'arrêter de laisser passer les forces armées russes sur son territoire pour accéder à l'Ukraine.
«Nous renouvelons notre appel au régime de Loukachenko à respecter pleinement ses obligations en vertu du droit international.»
Les dirigeants du G7 n'ont pas hésité à saluer la volonté du président Zelenskyy de favoriser une paix équitable. Cette paix devra notamment respecter les principes de la Charte des Nations-Unies et du droit international.
Avec les informations de la Presse canadienne.