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Santé

La FIQ entre en mode mobilisation en Abitibi-Témiscamingue

La région pourrait à nouveau devoir vivre avec des ruptures de service en santé

Samuel Deschênes
Samuel Deschênes / Noovo Info

Depuis quelques années en Abitibi-Témiscamingue, l'arrivée de la saison estivale mène à des bris de service dans le domaine de la santé.

Cette année pourrait ne pas faire exception alors que selon la FIQ-SISSAT, l'unité d'obstétrique d'Amos, l'urgence de Témiscamingue-Kipawa et l'ensemble des CHSLD sont à risque de rupture en raison des vacances d'été.

De juin à septembre, 12 000 quarts de travail étaient à combler régionalement. Puisque les revendications syndicales ne sont pas écoutées depuis maintenant trois ans, selon la FIQ, les risques de rupture temporaire sont réels.

Qui plus est, le recours à la main-d'oeuvre indépendante a doublé et aucun professionnel de la santé n'est à l'abri de devoir faire du temps supplémentaire obligatoire. Ainsi, la FIQ va enclencher une grande mobilisation nationale et la partie locale entend être très visible lors des prochaines semaines.

«On a commencé avec des graffitis devant chacun des établissements de santé de la région. Pour nous, c'est important de démontrer, comme le graffiti l'indique, qu'il y a des limites. Il y a des limites à ce que les professionnels en soins peuvent endurer. Il y a des limites à faire des offres aussi ridicules de la part du gouvernement. Il y a des limites à utiliser autant de main-d'oeuvre indépendante dans notre région», critique son président en Abitibi-Témiscamingue, Jean-Sébastien Blais.

Parlant des offres gouvernementales pour le renouvellement de la convention collective, la FIQ n'est pas du tout impressionnée. À l'heure actuelle, il n'y a aucun gain intéressant pour l'Abitibi-Témiscamingue.

Le ministre de la Santé propose des salaires différenciés pour les régions, mais à la table de négociations en Abitibi-Témiscamingue, cette offre n'arrive pas.

Le syndicat termine en pointant du doigt le ministre régional Mathieu Lacombe. La FIQ déplore le fait que jamais le politicien n'a répondu à leur demande de rencontre et qu'il ne propose aucune solution pour aider à la crise.

Samuel Deschênes
Samuel Deschênes / Noovo Info