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Joueurs de hockey accusés d'agression sexuelle: le procès débute au ralenti
Le procès des deux anciens joueurs des Tigres de Victoriaville accusés d’agression sexuelle a commencé au ralenti aujourd’hui au palais de justice de Québec.
Le procès des deux anciens joueurs des Tigres de Victoriaville accusés d’agression sexuelle a commencé au ralenti, mardi, au palais de justice de Québec.
Dès le début de la journée, les avocats ont demandé un ajournement des procédures pour discuter notamment au sujet de la preuve qui sera déposée.
Les pourparlers se poursuivront jusqu’à demain après-midi.
D’ici là, les partis espèrent s’entendre pour déposer l’ensemble de la preuve par admission. C’est-à-dire que l’ensemble de la preuve sera présenté au juge d’un commun accord et qu’aucun témoin ne sera interrogé ni contre-interrogé.
Ces discussions surviennent environ une semaine après la décision du juge, Thomas Jacques, de rejeter la demande des avocats de la Défense qui souhaitaient exclure du procès certains éléments de preuve sensible.
Massimo Siciliano et Nicolas Daigle, tous les deux âgés de 21 ans, sont accusés d’avoir agressé sexuellement une jeune fille de 17 ans au moment des faits.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo liée à l'article.
Elle était une employée de l’hôtel où leur équipe de la LHJMQ célébrait leur victoire de la coupe du président en juin 2021 à Québec. Ils sont également accusés d’avoir produit une vidéo intime de la plaignante et de l’avoir diffusé.
Le procès des deux hommes doit durer 11 jours, mais il pourrait être écourté si aucun témoin n’est entendu.
