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Questionné d'entrée de jeu au sujet de ses conditions de remise en liberté et s'il pouvait présentement utiliser les réseaux sociaux, Pat King a été tranchant : «Je n’ai plus le droit de faire quoi que ce soit».
La Commission sur l'état d'urgence, une enquête fédérale concernant les manifestations qui ont eu lieu à Ottawa l'hiver dernier, poursuivait ses audiences avec le témoignage d'acteurs importants du «convoi de la liberté», dont l'organisateur Pat King.
Questionné d'entrée de jeu au sujet de ses conditions de remise en liberté et s'il pouvait présentement utiliser les réseaux sociaux, Pat King a été tranchant : «Je n’ai plus le droit de faire quoi que ce soit. On m’a enlevé tous les droits d’un citoyen canadien.»
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M. King a également reconnu avoir été dans le camion de tête du «convoi de la liberté», qui comptait selon ses dires environ 170 camions. Cependant, il n'a pas fait partie du mouvement dès le départ, alors qu'il a contacté les principaux organisateurs afin d'y participer.
«Je leur ai dit que je voulais les aider, que je voyais leur mouvement comme “prophétique”. Finalement, la classe ouvrière du Canada qui se levait», a-t-il raconté.
Celui qui comptait sur une large tribune sur les réseaux sociaux a dit que pour lui, le but du «convoi de la liberté» était de permettre à ses membres d'exercer à ses membres d'exercer leur droit de manifester et de se faire entendre des politiciens à propos de leurs récriminations.
Voyez le récapitulatif de Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 17.
Interrogé à savoir si les membres du «convoi de la liberté» avaient tenté de réduire son implication au sein du mouvement en raison de ses prises de position controversées, Pat King a répondu par la négative.
Lorsqu'une vidéo de lui s'esclaffant alors que les résidents du centre-ville d'Ottawa ne pouvaient trouver le sommeil en raison des klaxons incessants des camionneurs a été montrée, M. King n'a pas démontré de remords. «Nous avons été confinés pendant deux ans et les gens se plaignent d'avoir entendu des klaxons pendant 10 jours», a-t-il réagi. Concernant un autre enregistrement, dans lequel on l'aperçoit dire que le premier ministre Justin Trudeau allait «recevoir une balle un jour», King a dit regretter ce geste.
Il a également nié avoir affirmé vouloir prendre le pouvoir en compagnie de ses collègues camionneurs. «Je hais la politique. Je hais le gouvernement [pourquoi je voudrais en faire partie]», a-t-il répondu.