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Face à la multiplication des discours et des gestes haineux envers la communauté juive, plusieurs appels au calme ont été lancés dans la semaine par les politiciens et par les autorités policières également.
Face à la multiplication des discours et des gestes haineux envers la communauté juive, plusieurs appels au calme ont été lancés dans la dernière semaine par les politiciens et par les autorités policières.
Toutefois, le conflit israelo-palestien polarise, car c'est l'un des plus longs conflits de l'histoire, excluant les guerres de 100 ans, d'après la professeure au Département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Ghayda Hassan.
«C’est l'une des guerres qui a impliqué historiquement un très grand nombre de pays également. Et puis, ce conflit implique deux communautés. Quand on parle du Canada, on parle de communautés, de diasporas qui sont très présentes au pays», a-t-elle précisé au bulletin Noovo Info 17.
Selon la professeure, plusieurs facteurs poussent ces personnes à poser des gestes violents envers la communauté visée.
«On a des facteurs qui sont souvent rattachés à la souffrance, les traumas, la souffrance sociale, les blessures personnelles, les blessures d’identité sur un fond d’ambiance socio-politique qui est divisible et polarisante et sur un fond d’environnement en ligne qui encourage vers le passage à l’acte violent», a expliqué Mme Hassan. «Quand on a ce malheureux mariage de facteurs, c’est sûr qu’on peut basculer vers quelque chose de violent.»
Voyez l'analyse complète au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo qui accompagne ce texte.