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«Comment on va prendre en charge l'inflation pour protéger le pouvoir d’achat des Québécois, ça,va certainement être un enjeu de l’élection.»
Le prix de l'essence, et plus généralement le coût de la vie, pourrait être une prise évidente pour les partis d'opposition au Québec.
Est-ce que le coût de la vie pourrait s'imposer comme LA question de l'urne, c'est-à-dire l'enjeu déterminant des prochaines élections provinciales?
Notre collaborateur, le spécialiste en gestion de crise et en relations publiques Victor Henriquez était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Noémi Mercier afin de discuter de la question.
«C’est une prise intéressante. L’inflation, pas tant que ça, parce que les gouvernements n’ont pas de contrôle sur la question. Maintenant, comment on va prendre en charge cette situation-là pour protéger le pouvoir d’achat des Québécois, ça, ça va certainement être un enjeu de l’élection.»
Rappelons qu'en mars, les prix à la consommation au Canada ont augmenté de 6,7 % d'une année à l'autre, en hausse d'un point de pourcentage par rapport au taux de croissance enregistré en février (+5,7 %). Il s'agit de la hausse la plus marquée depuis janvier 1991 (+6,9 %). L'augmentation des prix du pétrole brut a fait monter les prix à la pompe. Les consommateurs ont déboursé 39,8 % de plus d'une année à l'autre pour l'essence en mars.
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M. Henriquez est également revenu sur les intentions de vote des Québécois, qui placent toujours la CAQ au premier rang. «On appelle ça du téflon. À l'époque de Jean Chrétien, on disait qu'il était l'homme politique téflon. Je pense qu'aujourd'hui François Legault a cette même particularité. Il n'y a rien qui colle à la CAQ en ce moment», relève-t-il.
Le spécialiste en gestion de crise et en relations publiques a aussi rappelé que les Québécois votaient historiquement sur deux enjeux : la santé et l'économie. «On sait que la santé va être une discussion de l'élection, mais à un moment donné, ça fait une dizaine d'années qu'on vote sur le sujet de la santé. L'économie est toujours essentielle. Les gouvernements ont besoin de montrer une force économique, des idées en termes d'économie pour protéger le pouvoir d'achat», a-t-il souligné.