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L’organisme était devant la Cour d’appel du Québec mercredi un an après qu’un juge ait rejeté leur demande d’injonction visant à mettre fin à ces épreuves qui, d’après l’avocate en droit criminel et en droit animalier Me Chloé Surprenant, créent de la «détresse chez les animaux».
Selon elle, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) aurait pu intervenir dans le dossier depuis longtemps. Mais cela n’est jamais arrivé, a-t-elle déploré.
En 2018, le DAQ avait d’ailleurs déposé une plainte au MAPAQ, qui avait mis en place un groupe sur le bien-être et la sécurité des animaux.
M. Morello a également affirmé que des experts mandatés par le MAPAQ «ont conclu qu’il fallait interdire le lasso au veau et que le terrassement des bouvillons était problématique».
Le Festival western de St-Tite a refusé notre demande d’entrevue, jeudi. Le directeur général des rodéos du festival, Sylvain Bourgeois, avait toutefois spécifié l’an dernier qu’un programme avait été instauré lors de l’événement, obligeant tous les animaux de passer un examen vétérinaire.
«Le bien-être animal, c’est notre priorité bien avant celui des compétiteurs. La maltraitance, je ne la comprends pas», avait-il lancé lorsqu'il avait questionné sur de possibles cas de maltraitance lors du rodéo.
Le dossier est présentement entre les mains de la Cour d’appel du Québec. Le DAQ espère une décision avant la tenue du Festival en septembre prochain.
Voyez le reportage d’Alice Trahan dans la vidéo.