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Les tiques et les animaux qui les transportent devraient se propager plus au nord, à l'est et à l'ouest.
Des chercheurs en santé publique ont publié une nouvelle carte indiquant les endroits où les Québécois sont susceptibles de rencontrer des tiques porteuses de la maladie de Lyme.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Des tiques du chevreuil (ou tiques à pattes noires) ont été détectées sur l'île de Montréal, dans les Cantons de l'Est et près de certaines villes comme Québec, Trois-Rivières et Gatineau.
En s'adaptant aux changements climatiques, les tiques et les animaux qui les transportent devraient se propager plus au nord, à l'est et à l'ouest.
Grâce aux projections climatiques, l'Institut de santé publique du Québec prévoit que d'ici la fin de la décennie, les tiques porteuses de maladies se répandront dans l'ensemble de l'Outaouais. En 2050, elles se répandront dans tout le sud du Québec et, en 2080, seules quelques poches de la province seront exemptes de tiques.
Voyez la carte interactive ici.
L'Université de Sherbrooke (UdS) a inauguré mardi une Chaire de recherche consacrée à la maladie de Lyme et à d'autres infections émergentes transmises par plusieurs espèces de tiques porteuses de pathogènes, alors que leur présence ne fait qu'augmenter.
Les chercheurs se concentreront ainsi sur deux projets principaux pendant cinq ans. En plus de former la relève scientifique, ils organiseront différentes activités de vulgarisations pour la population.
Dans le cadre de leurs recherches, ils pourront suivre un groupe de patients piqués par des tiques et voir s'ils développent la maladie de Lyme ou d'autres infections liées à cette piqûre. Cela permettra aussi d’identifier, en temps réel, l’émergence de nouveaux pathogènes transmis par les tiques et de trouver les différents moyens de prévention contre ces infections, comme des vaccins par exemple. Notons que le recrutement des patients n’a pas encore débuté et se fera via la plateforme eTick.
Aussi, les chercheurs feront une étude pour évaluer les connaissances et les besoins de formation, dépendamment du diagnostic et de la prise en charge de la maladie de Lyme par trois catégories de professionnels de la santé, soit des médecins, des pharmaciens et des infirmiers praticiens spécialisés.
Avec de l'information de Fanny Lachance-Paquette et la collaboration d'Audrey Bonaque pour Noovo Info.