Début du contenu principal.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.
«Les appels qu’on reçoit aujourd’hui sont beaucoup plus de gens qui ont jamais eu de problèmes financiers dans le passé. Pour ces gens-là, des fois, c’est plus difficile, parce qu’ils n’ont jamais eu à apprendre à faire un budget», relève Pierre Fortin, président de l’entreprise œuvrant dans l’industrie des syndics autorisés en insolvabilité Jean Fortin et porte-parole de l’Institut national de la paye.
Parmi les répondants stressés financièrement, 66 % vivraient d’ailleurs de paie en paie.
Selon Pierre Fortin, il n’est pas surprenant de constater que les répondants disant vivre un stress financier affirment aussi vivre de l’isolement.
«Qui dit endettement, dit stress. On ne parle pas de nos dettes, de nos salaires, de nos problèmes financiers. On veut parler de plein d’autres sujets facilement. C’est un sujet qui est encore tabou, particulièrement au Québec», souligne-t-il.
Des événements rassembleurs comme des sorties au restaurant ou les festivités du temps des Fêtes peuvent ainsi représenter une source de stress supplémentaire.
Toujours d’après l’étude réalisée par l’Institut national de la paie, une personne sur deux ressentant un stress financier affirmerait être «étouffée par les dettes».
Selon M. Fortin, il ne faut pas avoir peur de s’ouvrir sur ce type de problème. «Il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide. C’est déjà un bon pas», estime-t-il.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.