«Chez les Poilievre, c’est le français», a lancé le chef conservateur de passage dans la région de Québec, mercredi, soulignant que sa femme est Montréalaise, que son fils de 3 ans ne s’exprime qu’en français et que son père s’est battu pour éduquer ses enfants en français, et ce, en Saskatchewan.
«Nous avons pris la décision d’élever nos enfants en français», a-t-il martelé.
M. Poilievre a profité de ses nombreuses anecdotes pour promettre aux électeurs de protéger la langue française au Canada.
«Le français, c’est la langue fondatrice du Canada, comme le Québec est la province fondatrice de notre pays. Si les francophones survivent en Amérique, c’est grâce aux Québécois», a-t-il ajouté.
Admettant que son français n’est pas parfait et que l’anglais a pris le dessus lors de son adolescence. «Je suis donc allé là où le meilleur français au monde est parlé, c’est au Saguenay», a raconté le chef du PCC, qui dit avoir suivi des cours à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).
«Le Saguenay est la seule région où le français est parlé sans accent», a déclaré M. Poilievre avec humour, ce qui a déclenché un fou rire dans la foule.
Alors que l’UQAC et le Saguenay sont reconnus pour accueillir plusieurs étudiants internationaux, M. Poilievre a souligné qu’il comptait élargir ce programme pour «permettre à plus de jeunes de venir au Québec, de s’intégrer et comprendre la belle langue française».
Ainsi, des étudiants pourront «apprendre de belles expressions comme capoter», a mentionné M. Poilievre, qui ne s’est pas gêné pour lancer une flèche aux élus des autres formations politiques. «Comme par exemple, mes adversaires capotent à la Chambre des Communes.»
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