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Ce sont 28% des élèves à l'école publique et 22% de ceux fréquentant une école privée qui ont des idées noires ou des symptômes d'anxiété ou de dépression, rapporte l'étude.
Selon la professeure à la faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke, la Dre Mélissa Généreux, ces jeunes doivent être suivis par des professionnels.
«Il y a une proportion assez importante de ces jeunes qu’on doit suivre un peu plus près», a-t-elle dit au bulletin Noovo Info Le Fil 17.
De plus, 28% des jeunes à l'école publique sont moins attirés par l'école contre 19% au privé. Cet écart s'expliquerait notamment en raison de la sélection à la base, soutient la Dre Généreux.
«Pou rentrer au privé, il y a une sélection qui est quand même encore basée sur la performance scolaire et aussi sur la capacité des parents à payer. Si bien qu’on se retrouve à avoir des jeunes mieux nantis, plus favorisés, soit ceux qui ont moins de difficulté que ceux en milieu public par exemple», a-t-elle expliqué.
On observe également un large écart entre les jeunes de l'école publique et ceux de l'école privée concernant l'utilisation de la cigarette électrique (22% au public et 9% au privé) et à la consommation excessive d'alcool (13% au public et 9% au privé).
«On pense encore que c’est le même mécanisme. C’est dommage. On ne veut pas généraliser, mais on le sait qu’un jeune qui vient d’un parcours plus favorable dans son enfance avec des moyens socio-économiques est un jeune qui a moins de chance de s’initier au vapotage ou à la consommation de substance qu’un jeune d’un parcours moins favorable», a indiqué la Dre Généreux.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Info Le Fil 17.