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L’homme originaire du Mexique a peint plus d’une quarantaine de fresques murales dans le quartier. Il espère pouvoir revenir dans un an au Québec avec l’aide d’une entreprise.
Arrivé depuis 2017, M. Velázquez López a perdu son emploi en 2022 après la vente de l’entreprise qui l’employait.
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Il a tenté de se retrouver du travail pour mettre à jour son statut, mais son nouvel employeur ne lui a jamais fourni les papiers nécessaires. Il s’est alors retrouvé à travailler illégalement.
«J’ai commencé ma première semaine de travail, mon employeur m’a dit que les documents allaient arriver. Après trois mois, les documents ne sont toujours pas arrivés», a expliqué l'artiste.
M. Velázquez López convient toutefois qu'il aurait pu faire un suivi plus serré auprès de son employeur.
Il a donc décider de se tourner vers le député solidaire de Jean-Lesage, Sol Zanetti, pour qu'il l'aide.
«On a fait tout ce qu’on a pu. Mais dans le contexte particulier de sa situation, c’était assez limité de qu’on pouvait faire et on souhaite juste qu’il trouve une façon de revenir dans la famille», a mentionné M. Zanetti en entrevue.
Service Canada propose à M. Velázquez López de faire une demande de permis de réfugié. Cela lui permettrait d'avoir un permis de travail ouvert, le temps qu'une décision soit prise par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, donc de trois à 12 mois. Cependant, si par la suite Service Canada détermine qu'il ne correspond pas à la définition de réfugié, il devra quitter le pays.
M. Velázquez López pourrait aussi faire une demande de visa visiteur à la frontière. Si elle est acceptée par l'agent des services frontaliers, il pourrait faire une demande de permis de travail fermée. Il se résigne cependant à refuser ces solutions parce qu'il veut un permis de travail ouvert et rester ici à long terme.
Lorsqu’il est arrivé au Québec, il ne parlait pas français. Il a trouvé comme solution pour s’intégrer à la société de s’exprimer au travers de son art.
«La communauté aime beaucoup mon travail de peinture. Je suis le bienvenu à Limoilou. Principalement parce que j’offre une galerie dehors», a-t-il dit, reconnaissant.
«Il fait partie de Limoilou. Tout le monde le connaît. [...] Tout le monde est attristé par ce qu’il se passe», a ajouté le député.
M. Velázquez López espère trouver un emploi pour revenir à Limoilou et continuer à peindre.
«Si une compagnie me donne une job, je vais la prendre. Pour avoir une deuxième chance pour venir ici à Québec», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon ci-contre.
Note de la rédaction : une version antérieure de cet article mentionnait que Sol Zanetti et Julie Vignola avaient conseillé à M. M. Velázquez López d'obtenir un staut de réfugié. Or, il s'agit plutôt de Service Canada qui a soumis cette proposition. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.