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Quatre avions Dash-8, qui ont été construits par Bombardier, seront remplacés par trois appareils neufs de la compagnie européenne ATR.
Hydro-Québec annonce mercredi procéder au renouvellement de sa flotte aérienne. Ses quatre avions Dash-8, qui ont été construits par Bombardier, seront remplacés par trois appareils neufs de la compagnie européenne ATR au coût total d'environ 100 millions $.
La société d'État précise que sa flotte actuelle est en service depuis la fin des années 1990 et que son entretien devient de plus en plus complexe et coûteux.
Le principal enjeu vient du fait que les Dash-8 et leurs pièces ne sont plus fabriqués, selon Hydro-Québec. De Havilland Canada, l'actuel avionneur derrière ces modèles, a suspendu la production de ces avions turbopropulsés il y plusieurs années pour le modèle le plus récent, le Dash 8-400. Le Dash 8-300, qu'Hydro-Québec possède aussi, n'est plus produit depuis plus d'une décennie.
Le choix de la société d'État s'est donc porté sur les avions régionaux d'ATR, établie près de Toulouse, en France, qui répondent à ses exigences techniques, notamment une capacité à atterrir sur de courtes pistes en gravier. La flotte sert notamment à transporter les employés vers des régions éloignées, comme l'Abitibi et la Baie-James, dans le cadre d'une entente avec Air Inuit pour le personnel navigant.
Hydro-Québec souligne que les moteurs des avions sont fabriqués à Longueuil par Pratt & Whitney Canada, tandis que les contrôles de vols sont produits à Lunenburg en Nouvelle-Écosse par Airbus Atlantic.
La société d'État entend vendre ses anciens avions. Elle les avait acquis au coût d'environ 25 millions $ pour les Dash 8-400 et 7 millions $ pour le modèle 300, selon une ancienne demande d'accès à l'information rendue publique.
Le prix d'environ 100 millions $ pour les trois avions turbopropulsés d'ATR a été négocié par Hydro-Québec et comprend la formation des pilotes et techniciens, du support technique ainsi que des garanties supplémentaires.
La nouvelle flotte permettra une réduction de 25 % de la consommation de carburant ainsi que des émissions de gaz à effets de serre par rapport aux avions actuels, selon la société d'État.