Malgré ses démarches, il lui est impossible de renouveler son permis de travail.
«Je me sens bien ici, c'est là que je veux rester. Dans mon coeur, je suis Québécoise», confie Anne Retaillaud.
Celle qui a notamment complété des DEP en vente et en esthétique s'est rendu compte qu'un enjeu logistique pourrait lui coûter sa place au Québec. «Je me suis rendue compte que la totalité des heures ne faisait pas 1800 heures et que c'était ce qu'ils demandaient pour la résidence permanente, donc j'ai dit ''Oups''», raconte-t-elle.
Mme Retaillaud s'est vite rattrapée en demandant un permis de travail post-diplôme, valable pour trois ans. À l'échéance du permis, en 2023, la jeune femme de 26 ans a continué ses démarches en appliquant cette fois pour la résidence permanente sous le volet expérience étudiant, mais sans succès.
C'est que Mme Retaillaud s'est rapidement rendue compte que l'obtention de son baccalauréat, une des conditions pour être admissible au programme, n'était pas prise en compte, comme elle était survenue il y a plus de trois ans.
Le député du Bloc québécois au Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, est déçu de la tournure des événements, lui qui a tenté de venir en aide à Mme Retaillaud. Pourtant, celle-ci coche «toutes les cases» selon lui.
«Si Mme Retaillaud quitte, tout le monde perd. Si elle reste, tout le monde gagne», lance-t-il.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.