«C’est mentalement très difficile. On a beaucoup de famille et d’amis qui sont encore en Ukraine: notre père, notre grand-père, beaucoup de cousins», confie Oleksandra.
Les deux sœurs, qui savent s’exprimer en français après avoir suivi des cours en Ukraine, disent faire face à des enjeux colossaux au Québec. Pour elles, il est difficile de bien s’intégrer à Montréal, bien qu’elles soient en mesure de parler cinq langues: le français, l’anglais, le russe, l’ukrainien et le polonais.
«Je veux continuer mon éducation. Je veux aller au collège, mais c’est difficile de trouver une place», déplore Oleksandra. «J’ai été refusée à temps plein. C’est très difficile.»
Oleksandra a terminé ses études secondaires et aimerait désormais faire des études en architecture. Elle compte également trouver un emploi à temps partiel, mais sans succès.
La jeune Ukrainienne reconnaît qu’il a été difficile de s’adapter lors de leur arrivée dans la province, notamment en raison de la langue et de l’accent québécois.
Bien que des négociations de paix ont été évoquées par les États-Unis, Yuliia souhaite demeurer au Québec pour le moment.
«Je veux rester ici, parce que je ne sais pas ce qui se trouve pour moi dans mon pays», a-t-elle lancé.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.