Elle a ciblé 15 propriétés qui feront l’objet du Règlement sur l’exercice du droit de préemption.
Cela implique que lorsque la propriété sera mise en vente, la Ville pourra acquérir l’immeuble en priorité au prix de sa valeur marchande.
Dans cette éventualité, des logements sociaux et abordables seraient développés.
«De plus en plus, les villes prennent le temps de se prévaloir d'une mesure comme celle-là […] À partir du moment où on tombe dans la démarche d'acquisition, on a 60 jours pour l'exercer. Donc il faut quand même être prêt», a détaillé le maire Jean Lamarche.
M. Lamarche a précisé qu’il ne s’agissait pas pour autant d’une démarche d’expropriation et que la Ville ne mettra pas de pression sur des propriétaires pour qu’ils lui vendent des immeubles.
«On veut simplement leur signifier que nous, on a un intérêt si jamais ils souhaitent transiger. Il faut le voir comme faisant partie d'un paquet d'initiatives pour contrer la crise du logement», a précisé le maire.
Les immeubles ont été sélectionnés en fonction de besoins géographiques et se situent dans le secteur de Marie-de-l’Incarnation, de la Vérendrye et du Carmel.
L’initiative est bien accueillie par les organismes de la région, qui rappellent que cette solution est à long terme et que son application nécessitera plusieurs années.
«Le besoin est immédiat», soutient le directeur général du Réseau d’habitation communautaire de la Mauricie, Mikael Tilman.
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