Un moratoire temporaire, pour au moins les deux prochaines années, est prévu afin de rendre conforme le réseau. Le moratoire vise 30% du périmètre urbain de Sherbrooke.
La Ville doit procéder à de nombreux travaux, et ce dans plusieurs secteurs de Sherbrooke, pour éviter des déversements dans les rivières Saint-François et Magog.
Un montant de 10M$ est déjà prévu au Plan quinquennal d’immobilisation sherbrookois.
Sherbrooke vit une «explosion» démographique alors que la ville compte tout près de 182 000 citoyens et citoyennes.
«Ces chiffres étaient prévus pour 2031. Nous sommes très en avance. C’est en soi une bonne nouvelle, nous sommes heureux d’accueillir des gens, mais nous avons quand même un impact sur nos infrastructures», a expliqué Gaétan Drouin, directeur général adjoint à la Ville de Sherbrooke.
Surprise chez les promoteurs
L’annonce du moratoire concernant les constructions neuves a surpris plusieurs personnes, notamment du côté des promoteurs immobiliers.
«On n’avait jamais entendu parler de ça. C’est sur qu’il va y avoir des questionnements par rapport à ça […]», a notamment souligné Patrick Lachance, directeur général des Entreprises Lachance.
Par ailleurs, certains conseillers municipaux estiment que la Ville de Sherbrooke aurait dû prévenir au lieu de guérir.
Avec la collaboration de Jennifer Gravel pour Noovo Info.