«La question qu’on se pose c’est : "est-ce que nous avons toute la vérité de la part de la ville?" On se pose de grosses questions», a souligné René Houle, porte-parole du collectif Le Marthelinois.
Cette question est posée alors que le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, s’était engagé à ne pas autoriser le projet si jamais il ne passait pas le test de l’acceptabilité sociale. Pour les opposants, majoritairement des résidents du secteur, la pétition démontre clairement qu'il n'y a pas d'acceptabilité sociale dans ce dossier.
«Dans ma tête, quand quelqu’un dit quelque chose, il le respecte. Pour d'autres, on appelle ça parler sur les deux bords de la bouche ou en d’autres termes, les bottines ne suivent pas les babines, c’est ce qu’on a vu hier [mardi]», déplore M. Houle.
Les opposants craignent notamment que l’ajout d’un projet immobilier d’une telle envergure dans ce quartier engendre des infiltrations d’eau dans leur maison.
Un point important à préciser dans cette affaire, c'est que Trois- Rivières est tenue de respecter une entente datant de 1998 entre Sainte-Marthe-du-Cap et l’ancien promoteur, limitant ainsi les décisions de la Ville dans ce dossier.
Selon le maire de Trois-Rivières, trois scénarios sont possibles pour le conseil municipal, soit d’accepter la proposition du nouveau promoteur dans son ensemble, refuser la proposition du promoteur «et s’exposer à des litiges» ou de retourner à la table de négociation «pour aller vers une 18e version de ce projet».
Les opposants souhaitent que la Ville de Trois-Rivières renégocie l’entente afin d’obtenir des gains pour toutes les parties.
Les détails dans le reportage de Valérie Gendron.