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Lors de la dernière visite de Justin Trudeau à l'hôtel de ville de Québec, il avait été notamment question de lutte contre l'itinérance, de logement abordable et de mobilité.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s'est entretenu en privé avec le maire de Québec, Bruno Marchand, pendant une trentaine de minutes, mardi après-midi.
Les deux hommes se sont rencontrés à l'hôtel de ville de Québec, où ils ont discuté des enjeux de logement, de transport en commun, d'environnement et du coût de la vie.
Il s'agit de la deuxième rencontre officielle entre Bruno Marchand et Justin Trudeau; ils s'étaient déjà entretenus privément en janvier 2023 avant de se rendre aux commémorations de la tuerie de la mosquée de Québec.
Lors de la dernière visite de Justin Trudeau à l'hôtel de ville de Québec, il avait été notamment question de lutte contre l'itinérance, de logement abordable et de mobilité.
M. Trudeau avait d'ailleurs réitéré l'engagement du gouvernement fédéral de financer à hauteur de 40 % les coûts admissibles du projet de tramway de Québec.
Il avait été aussi question des efforts de la Ville de Québec pour obtenir la désignation internationale de région de biosphère de l'UNESCO.
Dans leur entourage, on affirme que les deux politiciens s'apprécient et ont un bon contact; le premier ministre du Canada considère le maire de Québec comme un `leader progressiste'.
«Merci d'avoir pris le temps dans cette visite d'arrêter à l'hôtel de ville, a déclaré M. Marchand, s'adressant au premier ministre, mardi. À chaque fois que vous le faites, vous savez que c'est apprécié et ça nous permet de discuter d'enjeux, merci.»
«Il y a tellement de dossiers sur lesquels on est alignés, deux leaders progressistes qui ont toujours de quoi parler», a répondu M. Trudeau.
«On parle évidemment d'une chance équitable pour chaque génération, mais plus spécifiquement, de transport collectif, de logement, d'environnement, de croissance économique pour tous et chacun. C'est le travail qu'on a à faire ensemble», a-t-il ajouté.
M. Trudeau profitera de son passage à Québec pour faire l'annonce officielle du rachat par le gouvernement fédéral du pont de Québec. Les montants précis de l'entente seront connus mercredi matin.
Le pont construit en 1917 doit subir des travaux importants.
Justin Trudeau s'est ensuite rendu, mardi soir, au Cercle de la garnison de Québec, où il a prononcé une allocution devant une cinquantaine de sympathisants libéraux dans le cadre d'une activité de financement du Parti libéral du Canada.
Il était attendu de pied ferme par des dizaines de manifestants, dont des débardeurs de Québec, en lock-out depuis maintenant plus de 600 jours, qui l'interpellaient sur l'absence d'une loi anti-briseurs de grève.
Le gouvernement libéral a déposé un tel projet de loi, mais le texte n'a pas encore été adopté. Les employeurs fédéraux peuvent donc continuer de faire appel à des travailleurs de remplacement pour poursuivre leurs activités.
«Malheureusement, ils étirent un peu, et ça fait en sorte que pour les débardeurs, et à d'autres endroits, les conflits perdurent», a déploré Yvon Barrière, vice-président régional exécutif pour l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC).
À l'intérieur, M. Trudeau a remercié les convives de s'être déplacés. «Je sais que le plus grand nombre de vous n'êtes pas ici parce que vous êtes des fervents partisans politiques du Parti libéral du Canada, mais j'apprécie énormément l'appui que vous offrez ce soir», a-t-il dit.
Il était en compagnie des ministres François-Philippe Champagne, Jean-Yves Duclos, Marie-Claude Bibeau et du député Joël Lightbound.
M. Trudeau a parlé d'un monde en transformation, avec des «opportunités» à saisir, et opposé sa vision `optimiste' à celle d'un Pierre Poilievre qui `exploite l'anxiété' des Canadiens, l'`amplifiant' même avec de la «désinformation» en ligne.
Il a accusé le chef conservateur de saper «l'optimisme et l'ambition» des Canadiens.
«C'est pour ça que je suis fondamentalement extrêmement confiant par rapport au choix que vont faire les Canadiens aux prochaines élections. Les Canadiens demeurent (...) des gens raisonnables et responsables», a-t-il déclaré sous les applaudissements.
Fait inusité: le discours de M. Trudeau a été interrompu pendant de longues minutes, mardi soir, lorsqu'un convive, pris d'un malaise, a dû recevoir de l'aide d'urgence, pour ensuite repartir en ambulance.