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Au deuxième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré, une amie de la victime a raconté le jour où elle a découvert le corps Guylaine Potvin.
Au deuxième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré, le 28 avril 2000, et d’agression sexuelle grave, un premier témoin, une amie de la victime a raconté mardi le jour où elle a découvert le corps de la victime, Guylaine Potvin.
Audrey St-Pierre a découvert le corps au lendemain du présumé meurtre. La veille, elles travaillaient sur un projet scolaire. Mme St-Pierre a raconté avoir quitté l’appartement de Guylaine Potvin, âgée de 19 ans à l’époque, vers 21h30. Aucun colocataire n’était présent dans l’appartement à son départ, a-t-elle raconté.
Selon son témoignage, elle a tenté de rejoindre la victime le lendemain pour continuer la discussion sur leur travail scolaire, en vain. Mme St-Pierre s’est alors rendue sur place, mais la porte d'entrée était entrouverte, d'après elle. Elle a découvert le corps presque dénudé de Guylaine Potvin, qui était sur le dos dans son lit et visiblement décédée, a-t-elle confié dans son témoignage.
Elle a raconté qu'elle a appelé par la suite une amie, Myriam Blais, pour venir la rejoindre à l’appartement. Ensemble, elles ont appelé le 911. Mme St-Pierre confirme n’avoir jamais vu l’accusé en présence de la victime.
Myriam Blais a été la deuxième personne à témoigner lors de l'audience. Elle était la deuxième personne à voir le corps de la victime en avril 2000.
La Couronne a l'intention d'appeler à la barre 11 témoins au cours du procès, qui doit durer pendant cinq semaines.
Dans le cadre de la déclaration d’ouverture, le procureur de la Couronne, Me Pierre-Alexandre Bernard a présenté un bref résumé de la preuve au jury. Il a expliqué qu’à l’époque, en 2000, profil d’ADN avait été trouvé sur les lieux du crime, sans avoir de correspondance exacte.
Le projet patronyme, via le laboratoire de science judiciaire et de médecine légale, a permis d’obtenir des listes d’enquêtes supplémentaires. Ces pistes ont permis de mettre en place une opération de surveillance, dans laquelle un gobelet et des pailles ont été obtenus, identifiant ainsi l’ADN de l’accusé. Son ADN a également été pris à la suite à son arrestation, à Granby, en octobre 2022.
Avec les informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info